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Ecosystème du courant des canaries : un projet pour contrecarrer la fragilité de la biodiversité


  21 Juin      54        Environnement/Eaux/Forêts (6387),

 

Dakar, 21 juin 2018 – (APS)- Le projet du Grand écosystème marin du courant des Canaries (CCLME) cherche à renverser la tendance de la fragilité de la biodiversité, laquelle a connu un « fort » niveau de dégradation ces 30 dernières années, a déclaré, jeudi, le secrétaire exécutif de la Convention d’Abidjan, Benoît Abou Bamba.

« Les écosystèmes marins et côtiers, ont connu un fort niveau de dégradation ces 30 dernières années, due aux sources de productions hydriques. Tout ce qui est fait en amont, se retrouve dans la mer », a indiqué M. Bamba.

Il s’exprimait à Dakar, à la réunion du groupe de travail de la composante 3 du projet Grand écosystème marin du courant des Canaries (CCLME sigle anglais), axée sur le thème : « Biodiversité, habitat, et qualité de l’eau ».

Il a évoqué le cas des écosystèmes de mangroves où les poissons se reproduisent et la dégradation de la qualité de l’eau, donnant en exemple les baies de Hann, à Dakar, et de Mbour.

A l’en croire, « le projet CCLME ambitionne de renverser les tendances des écosystèmes marins et côtiers en faveur de la pêche, pour que la production halieutique puisse se développer davantage même si elle est en décroissance ».

« Ces pays ont décidé de privilégier l’approche éco systémique, pour faire face à la surpêche, la dégradation des habitats et des changements de la qualité de l’eau. Il est s’est enrichi d’un diagnostic transfrontalier qui présente un état des lieux de chacun des écosystèmes marin et côtier à analyser, ainsi que les menaces qui pèsent sur la durabilité des processus côtiers et marins », a-t-il indiqué.

L’une des missions de la Convention consiste aussi à veiller à la préservation, la sauvegarde et au développement durable des ressources marines et côtières dans cet espace côtier.

« Notre force pour […] relever les défis, c’est de nous unir et d’avoir une même vision, celle d’un espace ouest-africain productif et sain », a-t-il argué.

A ce propos, il sera mis en œuvre un plan d’action stratégique (PAS), qui permettra d’identifier et d’augmenter la production halieutique des pays du CCLME.

Il a souligné que cette réunion est un moment pour s’arrêter et évaluer le chemin parcouru par ce projet regroupant la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal, le Cap-Vert, la Guinée, la Guinée Bissau et la Gambie.

« Elle permet de voir les acquis, les résultats, et les impacts d’un tel projet qui est la base du capital naturel sur lequel s’appuie le développement socio-économique des 7 pays qui vivent de la pêche, du tourisme, de l’exploitation du matériel de construction, de la réduction de la pauvreté, des activités de génération de revenus des écosystèmes marins et côtiers », a détaillé le secrétaire exécutif.

Pour lui, l’un des résultats du projet et son impact est d’arriver à une collecte d’informations réelles sur ces écosystèmes marins et côtiers, la qualité de l’eau et celle des habitats où les poissons se reproduisent.

« Nous allons vers la deuxième phase qui sera la mise en œuvre de ce plan d’actions stratégique (PAS) conçu par les experts, les gouvernements, le PNUE [le Programme des Nations unies pour l’environnement], la FAO », a dit Benoît Abou Bamba.

SBS/ASG/PON

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