Johannesburg, 18/09/2018 (MAP)- La stabilité politique, la pertinence des réformes et la croissance économique soutenue demeurent les principaux atouts qui font du Maroc une des principales destinations des investissements en Afrique, estime Mme Celeste Fauconnier, analyste chargée de l’Afrique au sein de la banque sud-africaine, Rand Merchant Bank (RMB).
Le Maroc a continué de réaliser une forte croissance de son Produit Intérieur Brut (PIB) en particulier à la faveur de la stabilité politique dont il jouit, a dit Mme Fauconnier dont la banque vient de publier son classement des destinations les plus attrayantes pour les investissements en Afrique pour l’année 2019.
Dans ce rapport, le Maroc continue de figurer parmi les trois premières destinations des investissements avec l’Egypte (première) et l’Afrique du Sud (deuxième).
Mme Fauconnier a souligné que les réformes pertinentes mises en œuvre par le Maroc depuis 2011, année marquée par la vague de protestation qui a déferlé sur un certain nombre de pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord dans le contexte du «printemps arabe», ont eu pour effet de renforcer la croissance économique du pays.
Cette croissance demeure nettement plus importante que celle de l’économie sud-africaine (actuellement en récession technique après deux trimestres successifs de croissance négative), a fait observer l’analyste, qui a contribué à l’élaboration du rapport RMB.
Avec un taux de croissance de 4 pc attendu à moyen-terme, l’environnement des affaires au Maroc et l’attrait du pays se sont renforcés depuis le printemps arabe, lit-on dans ce rapport.
La banque sud-africaine n’a pas manqué de souligner l’importance du retour du Maroc au sein de l’Union africaine, relevant que ce retour contribue au renforcement de la position du Royaume en tant que destination attrayante pour les investissements.
Mme Fauconnier a, d’autre part, relevé que le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud, représentent à eux seuls entre 40 et 50 pc du PIB de tout le continent africain.
Le rapport RMB, qui est à sa dixième édition, analyse l’attractivité de plus de 50 pays africains sur la base de plusieurs critères, dont la croissance économique, la facilité des affaires, les risques pour les investissements, la stabilité politique et le niveau des infrastructures. (MAP)
AO