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Un défenseur sénégalais des droits de l’Homme salue le travail accompli par le CNDH et met en relief le rôle des autorités marocaines qui accompagnent cette institution dans l’accomplissement de ses missions


  10 Octobre      121        Droits de l'Homme (669), Société (45059),

 

Marrakech, 10/10/2018 (MAP), Le président du Comité sénégalais des droits de l’Homme, Me Papa Sène, a salué mercredi, à Marrakech, le travail accompli par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), mettant en relief le rôle des autorités marocaines, qui accompagnent cette institution dans l’accomplissement de ses missions de promotion et de protection des droits de l’Homme.

« Le Maroc fait la fierté de toute l’Afrique dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’Homme », a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP en marge de la 13è Conférence internationale des Institutions nationales des droits de l’Homme (INDHs), qui a entamé ses travaux avec la participation d’une centaine d’INDHs venues des quatre coins du monde.

Le Royaume constitue un bel exemple à suivre et les Etats africains doivent s’inspirer de l’expérience marocaine dans ce domaine, a-t-il ajouté.

Concernant l’évaluation du travail accompli par les INDH en Afrique, Me Sène, également avocat à la Cour au Barreau du Sénégal, a souligné que les Africains ne peuvent qu’être satisfaits du travail accompli par leurs INDHs, en coordination avec les Etats.

Selon ce défenseur des droits de l’homme, l’Afrique, dont les Etats se sont lancés sur la voie de la démocratie, a réalisé de grandes avancées en matière de respect des droits de l’Homme.

Preuve en est que la plupart des pays africains ont mis en place des INDH, qui sont en train de militer pour la promotion et le respect des droits de l’Homme et qui sont en train d’accomplir un travail extraordinaire, a-t-il dit.

S’agissant de la relation existant entre le respect des droits de l’Homme et la démocratie, il a fait remarquer qu’il ne peut y avoir de droits de l’Homme sans démocratie et Etat de droit car ces deux concepts vont de paire : une meilleure prise en charge des droits de l’Homme contribuerait à mettre en place un Etat de droit et vice-versa : un Etat démocratique permet une meilleure protection des droits de l’Homme.

Concernant le rôle des INDHs, Me Sène a souligné que ces institutions constituent le tampon et l’interface entre l’Etat et la société civile en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme.

De ce point de vue les INDH sont appelées à influencer davantage l’ensemble des politiques publiques, la législation en la matière, les lois protectrices pour que les droits de l’Homme soient mieux respectés.

Pour ce qui est de la question de l’abolition de la peine de mort, qui sera débattue par les participants lors de cette conférence, il a fait observer que tous les pays doivent aller dans la voie de l’abolition de la peine de mort et les INDH sont appelées à mener un plaidoyer très fort sur ce sujet auprès des Etats qui n’ont pas encore ratifiés la convention d’abolition de la peine de mort et à œuvrer à la mise en œuvre effective de cette convention pour les Etats qui ont déjà ratifié la convention.

S’agissant de la corrélation entre migration et droits de l’Homme, Me Sène a relevé qu’il incombe aux Etats de mettre en place des politiques migratoires pour venir à bout de ce fléau, soulignant que les INDHs ont un rôle d’alerte et avant-gardiste à jouer et un rôle de prise en charge de ce phénomène mais aussi un rôle d’accompagnement des Etats pour la mise en œuvre de politiques migratoires.

« Chaque pays doit être doté d’une politique migratoire à l’échelle régionale, sous-régionale et internationale afin de trouver des solutions pérennes au phénomène de la migration », a-t-il indiqué.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre de trois jours, initiée par l’Alliance mondiale des INDHs (GANHRI) et le CNDH, en coopération avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH), offre l’occasion à quelque 300 participants pour débattre de la question principale de l’élargissement de l’espace civique et de la promotion et la protection des défenseurs des droits de l’Homme, avec un accent particulier sur le rôle des femmes actives dans le domaine.

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