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L’intégration économique des jeunes en Afrique mise en exergue lors d’un symposium international à Rabat


  10 Novembre      578        Société (45091),

 

Rabat, 10/11/2018 (MAP) -Les participants à une conférence, tenue samedi à Rabat ont mis en exergue le rôle de l’intégration économique des jeunes dans le développement de l’Afrique.

Les intervenants à cette rencontre, qui se tient dans le cadre du Symposium international initié par la Fondation Miftah Assaâd pour le capital immatériel du Maroc, sous le thème : « l’intégration des jeunes : une priorité pour le développement durable en Afrique », ont mis en avant l’importance de mettre en place des politiques publiques en vue d’offrir aux jeunes africains des perspectives de vie, de stabilité et d’évolution dans leur région.

A cette occasion, le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Nizar Baraka, a souligné la nécessité pour le Maroc d’incarner un pôle régional de coopération et de partage, en capitalisant sur la stabilité, le dynamisme socio-économique ainsi que la richesse et la profondeur des liens culturels et historiques avec les autres pays du continent.

Dans une allocution lue en son nom, M. Baraka a fait savoir que le Maroc est attaché à son continent africain intégré, qui prend son propre destin en main et qui veille au bien-être de sa population et particulièrement sa jeunesse, notant que cet ancrage constitue le socle de la coopération régionale africaine et un des axes majeurs de ses engagements sur le continent.

« Le Maroc occupe la première place d’investisseur africain en Afrique de l’Ouest et la deuxième en Afrique » a-t-il souligné précisant que 1000 accords ont été conclus depuis 2000 avec plus de 40 pays africains et également entre les opérateurs économiques publics et 300 partenaires africains.

Le responsable, a par ailleurs affirmé que le Maroc consolide son engagement vers le continent africain, en présentant officiellement sa demande d’adhésion à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui constitue l’une des communautés politiques et économiques les plus intégrées du continent africain.

Pour sa part, le politologue, chercheur et président de l’Association Forum alternatives internationales, Bachir Edkhil, a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir « l’éducation fonctionnelle multi-sectorielle », relevant que l’éducation est considérée comme un élément de base pour le développement de toute nation.

M. Edkhil a, en outre, expliqué que la croissance démographique de l’Afrique, qui atteindra 2,2 milliards de personnes à l’horizon 2050, nécessite une planification, appelant dans ce sens à mettre en place des projets de lutte contre la pauvreté et l’instabilité des peuples, conformément aux Objectifs du développement durables.

Dans la même veine, l’enseignant chercheur à la Faculté des lettres et des sciences humaines à l’Université de Nouakchott, Ousmane Wague, a mis l’accent sur la présence importante des migrants subsahariens au Maghreb, faisant observer que le Maroc est passé d’un pays de transit à un pays d’accueil et d’intégration des migrants.

De ce fait, « des politiques de régularisation massive ont été mises en place depuis 2014 permettant la régularisation de la situation d’un grand nombre de subsahariens », a-t-il ajouté, poursuivant que des stratégies et des politiques en matière de gestion migratoire ont été implantées pour permettre à ces migrants subsahariens de vivre dignement.

Les travaux de cette rencontre étalée sur deux jours ont porté sur « l’intégration économique en Afrique » , « les sub-sahariens au Maghreb: de la migration post-transit à celle d’intégration » et « Education versus intégration : jeunesse et développement en Afrique ».

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