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Thiès : un projet allemand restaure une parcelle de forêt classée


  11 Janvier      164        Environnement/Eaux/Forêts (6473), Société (45111),

 

Dakar, 11 jan (APS) – Le Projet de restauration et de réhabilitation des écosystèmes de la ville de Thiès, fruit d’un partenariat avec la ville allemande de Solingen, a remis jeudi au service des Eaux et Forêts les clefs d’une parcelle de forêt classée de 5 hectares, qu’il a reverdie en trois ans d’existence.

Située dans la forêt classée, sur la voie de contournement à l’ouest de la ville, cette parcelle polarise les quartiers périphériques de Dakar 2, Mbour 4 et Mbour 3.

Des comités de 25 personnes issus de ces trois quartiers respectifs, ont réalisé entièrement des ouvrages biologiques et mécaniques dans cette parcelle. Ce sont des cordons pierreux, des digues semi-filtrantes, croissants lunaires, fosses de rétention d’eau et de tranchées à ciel ouvert.

Des méthodes de restauration de traitement de termitières figure aussi au nombre des acquis, selon Souleymane Dioum, responsable du projet.

Lancé en 2016, le projet était cofinancé par les villes de Solingen et Thiès, à hauteur de 300.000 euros (environ 180 millions de FCFA).

Il comportait un volet urbain consistant à restaurer les jardins publics et de remplacer les caïlcédrats le long de l’avenue Caen et une composante rurale, axée sur la défense et la restauration des eaux et des sols.

La remise des clefs de cette parcelle restaurée par le responsable du projet Souleymane Dioum, a eu lieu en présence du chef du secteur des eaux et forêts de Thiès le commandant Badara Thioune, de représentants de la mairie et de la préfecture de Thiès.

Le projet a dressé une clôture en grillage pour protéger aussi bien les ouvrages que l’écosystème qu’ils ont aidé à revivifier.

Ce système de restauration des forêts classées, a pour objectif de participer à la réduction des gaz à effet de serre, mais « spécifiquement » de restaurer la biodiversité végétale et animale, a dit M. Dioum.

L’autre objectif est de protéger la ville de Thiès située dans une cuvette, en ralentissant la vitesse des eaux de ruissellement provenant du plateau de Thiès, Allou Kagne et alentours, qui viennent « presque toutes » s’y déverser pendant l’hivernage.

« En réalisant ces ouvrages de rétention des eaux et de ralentissement de la vitesse des eaux de ruissellement, nous favorisons l’infiltration des eaux avec comme effet la recharge des nappes phréatiques mais également la restauration des milieux naturels », a-t-il expliqué.

Le projet contribue de ce fait à réduire les risques d’inondation, notamment dans les quartiers des communes de Thiès Ouest et Thiès Nord. Des ouvrages similaires ont été réalisés à Daral Peul et Poniène Diassap, de façon à presque ceinturer la ville.

Des émissions à Thiès nord ont révélé que les populations commencent à sentir les effets de ce dispositif, selon son responsable. « A Mbour 4, les populations riveraines de la forêt classée vous diront que depuis deux ans leurs maisons reçoivent moins d’eau de ruissellement ». Une plante locale, le « ndiandam » qui était devenue rare, a refait son apparition, a-t-il dit.

Le projet s’est administrativement terminé le 31 décembre, avec la possibilité d’une « petite rallonge » pour consolider les acquis et définir une stratégie de pérennisation, en relation avec les partenaires, note M. Dioum.

ADI/ASB/OID

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