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Des acteurs politiques sahraouis appellent à reconduire les accords agricole et de pêche entre le Maroc et l’UE


  12 Janvier      46        Coopération (2263), Economie (20989), Photos (4436),

 

Bruxelles, 12/01/2019 (MAP) – Près d’un millier d’acteurs politiques sahraouis des régions de Dakhla Oued Eddahab et Laâyoune Sakia El Hamra ont appelé, vendredi, l’Union européenne à reconduire les accords agricole et de pêche avec le Maroc, mettant en évidence l’impact de ces accords sur le développement de ces régions et le bénéfice de leurs populations des ressources naturelles.

«De nos provinces du sud, nous, populations avons besoin et demandons ces accords internationaux qui contribuent à la croissance économique et à la création d’emplois dans nos régions, comme cela a par ailleurs été confirmé dans le récent rapport du Secrétaire Général de l’ONU du 29 mars 2018 qui a précisé que les investissements marocains au Sahara se sont poursuivis, accompagnés de l’exécution ou de l’annonce de nombreux projets», ont-ils affirmé dans une pétition adressée aux institutions de l’Union européenne.

«L’accord de pêche et l’accord agricole conclus entre le Royaume du Maroc et l’UE en sont des exemples palpables. Ils favorisent le développement des secteurs de la pêche maritime et de l’agriculture et assurent que cela se fasse avec notre participation et dans le respect de nos intérêts», affirment les 873 signataires dont les présidents des deux régions, des députés, des membres des chambres professionnelles, ainsi que des conseillers communaux, provinciaux et régionaux, toutes tendances politiques confondues, précisant que «la thèse selon laquelle l’accord de pêche et l’accord agricole ne bénéficient pas à la population locale concernée est nulle et non avenue».

En effet, expliquent les pétitionnaires, les premières estimations des retombées socio-économiques de l’appui sectoriel ont permis l’amélioration des conditions de travail de dizaines de milliers de travailleurs dans les secteurs de la pêche et de l’agriculture et leurs activités connexes, y compris au Sahara, selon un rapport produit par la Commission européenne en septembre 2017. S’opposer à ces deux accords, ont-il averti, «reviendrait à mettre en péril les milliers de familles qui dépendent financièrement des activités maritimes et agricoles dans nos provinces du sud».

Et d’ajouter qu’ «en consécration de l’unanimité nationale ferme, permanente et renouvelée de toutes les composantes du peuple marocain, des différentes instances politiques, institutions représentatives des régions de Laâyoune- Sakia El Hamra et Dakhla-Oued Ed dahab, nous, Parlementaires, Membres des chambres professionnelles, Elus communaux, provinciaux et régionaux, toutes appartenances politiques confondues, issues d’élections libres, transparentes et incontestables, ne reconnaissons que le Maroc comme légitime représentant de nos intérêts et de notre volonté».

Ils rappellent que « depuis que notre pays a parachevé son intégrité territoriale en récupérant ses provinces du sud, il consent d’importants efforts pour leur développement durable. Ces progrès perçus et palpés dans nos provinces du sud sont le fruit des efforts de notre pays, qui a fait du développement en général et de celui de nos régions la priorité des priorités », notant que «le dividende de l’engagement de notre pays dans le développement de nos provinces du sud n’est plus à démontrer» et que «les provinces du sud sont aujourd’hui placées à un niveau supérieur à la moyenne nationale en ce qui concerne les indicateurs du développement humain».

Ces provinces, rappellent-ils, disposent, depuis 2015, d’un nouveau modèle de développement, mobilisant 77 milliards de Dirhams et qui se matérialise dans de nombreux projets et chantiers touchant le tourisme, l’emploi, l’environnement, la culture, l’artisanat, l’enseignement, la santé, l’aménagement urbain, les routes, l’eau, les énergies renouvelables, l’agriculture, les transports et la pêche.

Les sahraouis signataires de la pétition déplorent dans ce contexte la situation de leurs «compatriotes qui vivent prisonniers dans les camps de Tindouf, en Algérie à seulement quelques km des provinces du sud du Maroc, dans des conditions dramatiques contraires au droit international, victimes de violations graves des droits humains et d’un détournement systématique de l’aide humanitaire internationale».

Depuis 1986 et en réponse à l’appel de la nation, rappellent-ils, nombreuses ont été les personnes qui ont fui les conditions inhumaines qui menacent la décence de la dignité, pour retourner à leur mère partie, soulignant que dans le but de développer son économie et les conditions de vie de sa population, «notre pays, entretient des relations multidimensionnelles avec différents partenaires à travers plusieurs accords internationaux ».

Et d’ajouter que « conformément au droit et à la pratique internationale, notamment au sein des Nations Unies, ces accords, sont négociés au nom d’un Maroc indépendant qui exerce sa souveraineté sur la totalité de son territoire national, incluant ses provinces du sud qui sont indissociables de son intégrité territoriale ».

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