Porto-Novo, 19 fév 2019 (ABP)-Le projet « Drop for crops » (Gouttes d’eau pour la culture) a été présenté ce lundi, à la salle de délibérations de l’hôtel de ville de Djougou, au maire Abischaï Abraham Akpalla et à son conseil en présence de tous les acteurs intervenant dans le monde agricole .
Selon Sabi Abel Sourokou, Coordonnateur du projet « Drops for crops », il s’agit d’un partenariat Public-Privé (PP) où les communes représentent la partie publique et les structures comme URCoopMa, CSF, Dédras-ONG, Woord en Daad comme partie privée. « Avec ces différentes structures, nous constituons un consortium « Drops for crops »», a-t-il laissé entendre avant de préciser que les objectifs dudit projet sont entre autres d’accroître la production des légumes, d’assurer l’approvisionnement et l’utilisation efficiente de l’eau.
Assurer une disponibilité accrue des légumes au sein des ménages et sur les marchés locaux, contribuer à une alimentation équilibrée surtout pour les enfants de cette région et stimuler l’extension de la démarche du projet dans d’autres régions sont également d’autres objectifs que vise « Drops for crops ».
D’une durée de sept (07) ans et avec pour secteurs d’activités l’agriculture et l’économie locale, « Drops for crops » va intervenir dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle sans occulter le principe de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), a –t-on fait savoir.
La finalité de ce projet, annonce-t-on, est d’améliorer l’efficacité de la gestion et de l’utilisation des ressources en eau pour une production compétitive de légumes grâce à un équipement d’approvisionnement, d’irrigation et de stockage efficiente de l’eau qui permet aux agriculteurs de réaliser des revenus bons et durables.
Les communes d’interventions du projet sont Tanguiéta, Péhunco, Natitingou dans le département de l’Atacora et Djougou, Ouaké dans la Donga, a notifié le coordonnateur du projet.
Selon lui, la rencontre de ce jour du consortium, vient à point nommé car on ne pourrait intervenir dans le département ou dans une commune sans impliquer le conseil communal. « Pour nous, c’est le premier partenaire de mise en œuvre avec qui nous allons réfléchir sur toutes les orientations même la mobilisation des acteurs », a martelé Sabi Abel Sourokou.
Prenant la parole, le maire de Djougou a affirmé qu’il y a déjà plus d’un an qu’on parle de ce projet de maraîchage. « Je voudrais qu’on adopte ce projet pour qu’à la fin de ces réalisations, il y ait un impact significatif », a-t-il exhorté.