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EMIGRATION IRRÉGULIÈRE : L’ETAT INVITÉ À INVESTIR DANS LA FORMATION POUR RETENIR LES JEUNES


  7 Mai      30        Migration (546),

 

Sinthiou Nguidiwol (Tamba), 27 avr (APS) – Moussa Sermé, membre d’une
ONG d’encadrement et d’appui à la réinsertion d’anciens migrants, a
souligné la nécessité de s’attaquer au manque de qualifications
professionnelles des jeunes afin de lutter plus efficacement contre
l’émigration irrégulière.

‘’Pour lutter efficacement contre l’émigration clandestine, il faut
nécessairement s’attaquer au manque de qualification professionnelle
des jeunes pour leur assurer une employabilité. Ces jeunes sans
qualification restent de potentiels candidats à l’émigration
irrégulière’’, a-t-il confié à l’APS.

Moussa Sermé, point focal d’une ONG dénommée ‘’La Lumière’’
intervenait notamment à l’issue d’une visite effectuée samedi par des
journalistes de l’APS dans la localité de Sinthiou Nguidiwol
(Tambacounda) en marge d’un séminaire consacré au thème : ‘’Les médias
face aux enjeux des migrations’’.

Dans cette localité de la commune de Kothiary, son ONG déroule un
projet d’intégration et d’encadrement de migrants de retour financé
par l’Organisation mondiale de la migration (OIM) et COOPI, une ONG
italienne.

‘’Dès l’instant que des groupes de migrants de retour ont été
constitués, les jeunes de ce village se sont appropriés du projet et
ont porté le message de sensibilisation auprès d’autres jeunes pouvant
être tentés par l’émigration clandestine’’, a assuré Sermé.

‘’Nous ne cherchons pas à freiner l’émigration. Nous essayons
d’apporter une réponse à ce fléau’’, a t-il précisé, en rappelant que
l’action de son ONG consiste à d’abord faire le reprofilage et
d’identification et d’encadrement.

‘’Les projets d’intégration que nous déroulons sont mis en œuvre sous
diverses formes à travers par exemple la production végétale, pour
l’agriculture et l’embouche bovine’’, a-t-il expliqué.

‘’Avant la mise en œuvre des projets d’intégration, nous les concevons
ensemble avec les cibles, pour, dans une synergie d’actions,
travailler à faire en sorte que les jeunes se l’approprient pour une
mise en œuvre concrète des activités’’, a encore fait savoir Moussa
Sermé.

Dans le cadre des projets d’intégration, l’ONG ‘’La lumière’’ a
constitué plusieurs groupes de jeunes migrants de retour, notamment
dans les zones de Ngoumbeuyeul, de Dialakoto, de Kothiary, de
Koussanar mais aussi à Kolda.

En six mois, cette ONG a constitué ‘’juridiquement’’, des Groupements
d’intérêt économique (GIE) pour plus de 300 jeunes migrants
potentiels, lesquels peuvent aujourd’hui, prétendre à des
financements, selon son point focal.

‘Les projets ont une durée. Il faudrait qu’à leur fin, les actions
soient poursuivies, notamment par l’Etat à travers ses services
techniques déconcentrés’’, a-t-il ajouté tout en prônant une synergie
des interventions afin d’éviter la dispersions des efforts.

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