Mamou, 24 mai (AGP) – L’audience criminelle du Tribunal de première instance (TPI) de Mamou, du mercredi 22 mai 2019 a jugé trois (3) cas. Avec des accusés poursuivis pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ; de viol, tentative d’évasion, complicité ; et, viol suivi de pédophilie.
Le premier dossier concerne Mamadou Saliou Dialllo détenu pour avoir lapidé Souleymane Bah, le 30 janvier 2019 à Tamagaly sous préfecture de Konkouré située à 23 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou. Une lapidation ayant entraîné la mort de Souleymane Bah au cours de son évacuation vers l’un des CHU de Conakry.
A la barre, l’accusé a plaidé coupable. Pour lui, il a agit « en légitime défense » puisque la victime et quatre (4) autres de ses amis l’avaient attaqué loin des habitations.
Dans sa réquisition, le ministère public a retenu contre Mamadou Saliou Bah une peine de cinq (5) de réclusion criminelle avec le payement d’une amende de 3 400 000 GNF à la partie civile.
Quant au président du TPI, il a mis l’affaire en délibéré pour une sentence qui sera prononcée le 29 mai prochain.
Le second dossier concerne Abdoulaye Condé alias « Baben » et Mamadou Saliou Barry alias « Ricros », accusés de viol sur N.Y.T apprentie coiffeuse, domiciliée au quartier Pétel, commune urbaine de Mamou.
D’après les déclarations des deux parties, il a été constaté que la « victime » sortait avec Mamadou Saliou Barry alias « Ricros ». Partant, le tribunal a déclaré les deux accusés non coupables des faits de viol et de complicité de viol.
Ainsi, Abdoulaye Condé alias « Baben » a été acquitté et Mamadou Saliou Barry alias « Ricros » par contre, a été retenu dans les liens de la prévention pour tentative d’évasion. A ce titre, il a écopé de 7 mois de prison dont deux mois de sursis.
La troisième affaire a concerné Mamadou Aliou Bah, âgé d’environ 30 ans ; il est poursuivi pour viol suivi de pédophilie. Un acte commis sur une élève d’une école coranique, domiciliée à Woulounta, dans le district de Tamagaly, sous préfecture de konkouré.
Le président du TPI a condamné Mamadou Aliou Bah à 18 mois d’emprisonnement dont 3 mois de prison ferme et 15 mois assortis de sursis et au payement de 500 000 GNF d’amende à la victime.