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VALIDATION DU SCHEMA DIRECTEUR DES RESSOURCES EN EAU 


BRAZZAVILLE, 14 JUIN (ACI) – Le rapport du schéma directeur sur la valorisation intégrée des ressources en eau  pour l’agriculture, l’élevage, la pêche et la pisciculture au Congo a été validé avec amendements par des experts en charge de ces questions, au cours de l’atelier organisé en partenariat avec la Fao du 12 au 13 juin à Brazzaville.

Avec 42 projets intégrés et neuf autres transversaux assortis de notes conceptuelles, ce schéma directeur permettra de booster le développement rural congolais, réduire la pauvreté rurale et garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle, notamment dans les départements de la Cuvette, des Plateaux,  du Pool, du Niari, du Kouilou et de la Bouenza.

Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, M. Henri Djombo, le potentiel des ressources en eau doit devenir le moteur du développement global de l’agriculture, étant entendu que celles-ci peuvent contribuer pour près de 70% dans l’augmentation de la production agricole.

Pour l’heure, a-t-il poursuivi, certains usages de ces ressources ne sont pas considérés, tandis que d’autres sont mal valorisés.  Selon l’enquête menée auprès des ménages (ECOM2 2011), les indicateurs sur le profil de pauvreté au Congo révèlent qu’un tiers de la population souffre de la faim.

Au cours des dix dernières années, l’agriculture a connu une régression due à la faiblesse des investissements et de la productivité.

De son côté, la représentante de la Fao au Congo, Mme Suze Percy Filippini, partenaire technique et financier dudit projet, a souligné que la mise en œuvre de ce schéma directeur nécessite une enveloppe de trois mille milliards de F Cfa.

Selon elle, la coopération technique de la Fao et son appui au gouvernement, à travers le projet TCP/PRC/3604, a permis au gouvernement congolais de réaliser un diagnostic  du potentiel d’irrigation dans les six départements du pays, ayant conduit à l’élaboration du rapport portant sur ce schéma directeur.

Faisant la présentation du rapport sur l’utilisation actuelle des ressources en eau pour l’agriculture, l’élevage et la pêche, concernant ces six départements, le coordonnateur du projet, M. Maxime Mounkala, a dit que pour  relever les défis rencontrés dans tous ces secteurs, ce schémas recommande entre autres, pour l’agriculture,  le développement des systèmes de production agropastoral et halieutique.

Pour l’élevage, il s’agit de réviser la réglementation en vigueur pour l’adapter aux contextes nouveaux et appliquer les textes qui en découleront.

S’agissant de la Pêche/Pisciculture, il est prévue cinq défis à relever, dont la protection de l’environnement et des espèces à capturer, ainsi que garantir la pérennité de la ressource halieutique, la biodiversité et les écosystèmes aquatiques.

Par ailleurs, ce schéma précise les opportunités à exploiter, notamment l’abondance du réseau hydrologique dans les bassins de production (+60 formations naturelles), la disponibilité de la terre et la qualité des sols pour l’agriculture irriguée, la disponibilité des propriétaires terriens à mettre les terres à la disposition des petits producteurs, la disponibilité du pâturage, l’expérience de la pêche et de la pisciculture et la présence des acteurs performants dans les fermes modernes d’élevage.

(ACI/ Mercia Loemba)

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