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ABLAYE CISSOKHO ET HERVÉ SAMB EN STUDIO POUR UN NOUVEL ALBUM EN AVRIL-MAI


  19 Décembre      40        Musique (511),

 

Saint-Louis, 19 déc (APS) – Le koriste Ablaye Cissokho et le bassiste Hervé Samb ont commencé l’enregistrement d’un duo à Saint-Louis, en perspective de leur prochain album commun dont la sortie officielle est prévue en avril-mai, a-t-on appris des deux artistes.

Les deux instrumentistes sénégalais se croisent autour d’une production présentée comme le fruit d’une « rencontre musicale », après plusieurs duos avec d’autres artistes sénégalais ou étrangers.

« On s’est croisé plusieurs fois sur les scènes en Europe et à Saint-Louis, mais là, cette collaboration est née d’une rencontre par hasard à l’aéroport l’année dernière. On discutait et là on s’est dit : +ce serait bien qu’on puisse faire quelque chose ensemble avec la guitare et la kora+, lui-même pensait à cette idée », a raconté Hervé Samb, compositeur et arrangeur.

Selon lui, cette collaboration a été développée à Saint-Louis à partir de morceaux dont la composition a débuté en janvier dernier.

Hervé Samb, refusant d’en dire davantage sur ce prochain album aux détails tenus secrets et dont l’enregistrement a commencé loin des oreilles dans un studio situé dans la zone de l’hydrobase à Saint-Louis, consent toutefois à dire qu’il peut s’enrichir d’improvisions.

Pour le guitariste de jazz, la production avec Ablaye Cissokho s’inscrit dans l’optique de voir des musiciens sénégalais se retrouver et collaborer davantage.

« J’apprends beaucoup avec Ablaye, c’est un grand détenteur de la tradition, même s’il est extrêmement moderne et temporel. Il connaît la tradition et c’est quelque chose à laquelle je tiens beaucoup et qui me touche aussi », dit l’interprète de « Téranga ».

Samb invite à s’intéresser aux traditions, à jouer et vulgariser la musique traditionnelle sénégalaise, « c’est notre devoir de garder cette tradition’’ et de la préserver.

« La musique traditionnelle est là, mais elle n’est pas obligée d’être au musée, on peut très bien jouer une musique extrêmement moderne en partant de la tradition. C’est important de la jouer, mais c’est mieux de s’en accaparer », fait valoir Samb.

Le bassiste sénégalais a déjà travaillé avec les chanteurs Amadou et Mariam (Mali), mais aussi Lisa Simone, fille de l’Américaine Nina Simone, entre autres artistes. Cette rencontre avec Ablaye Cissokho s’inscrit donc dans la continuité de ses « explorations musicales ».

« C’est une porte qui s’ouvre et plus elle est ouverte, plus on se rencontre de la richesse et des possibilités. C’est une continuité de mon aventure musicale », note-t-il.

Le koriste sénégalais est dans le même état d’esprit, lui qui rappelle que sa vie est faite de rencontres.

Certains musiciens « ont cette facilité d’aller tout seul, moi je n’ai pas cette facilité, j’ai besoin d’être avec des gens avec qui’’ il est possible d’avancer et de partager ’’des choses’’, a indiqué Ablaye Cissokho, avant d’ajouter : ’’C’est très important’’.

Il estime que l’Afrique regorge de grands musiciens talentueux évoluant à l’extérieur du continent parce qu’ils y ont « plus d’espaces ».

Après son duo avec le bassiste Habib Faye décédé en 2018, il se dit content de voir l’un de ses « désirs de musicien » se concrétiser, à savoir « travailler pour que tout parte d’ici ».

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