BRAZZAVILLE, 18 JUIN (ACI) – Le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Coussoud-Mavoungou, a rassuré, le 18 juin à Brazzaville, les sénateurs que les lois sur la sûreté nucléaire et sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs adoptées vont créer les conditions de la prévention et non les conditions d’une explosion nucléaire.
Au cours de la séance plénière, M. Coussoud-Mavoungou, qui a défendu le projet de loi autorisant la ratification de la convention sur la sûreté nucléaire et celui portant autorisation de l’adhésion à la convention commune sur la gestion du combustible usé et sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs, a insisté sur l’intention du gouvernement de prévenir tout accident, car la prévention est la mère de la sécurité.
«En adhérant à ces conventions, l’objectif du gouvernement n’est pas de détruire, mais surtout de protéger les êtres vivants et l’environnement contre tout risque. Le maître mot est la prévention. »Ce que nous faisons est à des fins pacifiques pour que la population se retrouve. Par l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, nous arrivons à augmenter une certaine productivité et créons les conditions de la sauvegarde de la population et des intérêts de la population en matière de médecine », a-t-il ajouté.
Le gouvernement crée les conditions pour que l’énergie réglée à des fins pacifiques soit utile pour la population, dans le cadre de l’agriculture, de la santé, naturellement de pouvoir protéger la population. « Au niveau du Chu-B, dans le cadre de la radiothérapie, il faut des éléments d’énergie nucléaire à des fins pacifiques pour les problèmes de cancer et au niveau de l’agriculture, pour augmenter la production », a expliqué M. Coussoud-Mavoungou.
Le Congo est un pays qui explore et exploite le pétrole. De nombreuses sociétés font de la radiographie industrielle, recourant aux sources radioactives. Aussi, la production des dérivés du pétrole nécessite l’utilisation systématique de nombreuses sources radioactives, a-t-il poursuivi.
Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique et l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea) ont mis à la disposition du ministère de la santé tout le dispositif nécessaire pour faire le dépistage à grande échelle, a rappelé le ministre de la recherche scientifique.