Libreville, le 15 Juillet (AGP)- Quatre mois après leurs suspensions pour cause de Covid-19, les agences de transport terrestre ont repris leurs activités le lundi 13 juillet, au départ de Bitam, chef-lieu du département du Ntem (Nord du Gabon), pour Libreville, la capitale. Si le prix du billet reste inchangé à major transport (14000francs CFA), le transporteur voyages par contre, a procédé à une augmentation de 19.000 francs CFA.
«Nous avons repris les activités ce lundi matin, nous sommes au deuxième départ, le prix du billet n’as pas changé. C’est toujours 14000 francs le départ Bitam-Libreville. Nous demandons aux clients de venir, contrairement à ce qui avait été relayé sur les réseaux sociaux à propos de major. Nous n’avons pas augmenté le prix du billet», a indiqué Haminou, agent à major.
Si l’agence major transport a conservé le prix du billet à 14000FCFA, ce n’est pas le cas pour transporteur voyages, qui a revu à la hausse le coût du trajet Bitam-Libreville, fixé désormais à 31000FCFA. Soit une augmentation de 19000FCFA.
«Nous avons repêché le nombre de place indiqué par le gouvernement, et pour cela nous avons fait nos calculs. Si nous faisons 14000FCFA multiplié par le nombre de places, nous sommes perdants. C’est pour cette raison que nous avons fait la même opération avec 31.000FCFA. D’où cette augmentation du prix du billet de 19.000FCFA. Parce que nous n’avons pas d’accompagnement de l’État pour que nous puissions garder le prix du billet à 14.000 francs», a expliqué le chef d’agence transporteur voyages de Bitam, Faustin Ngomo Obiang.
Ce dernier a ajouté: «Nous avons des charges. Le carburant, les salaires, l’entretien des bus, et bien d’autres. Depuis 4 mois que nous avons arrêté les activités, nous avons seulement bénéficiés de l’électricité et de l’eau gratuit de la part de l’État».
«Ce matin, nous sommes arrivées à l’agence, nous avons constaté cette arnaque, orchestrée par le ministère du transport, qui ne fait pas son travail. Ils sont là rien pour les grands discours. Une telle agence devrait être suspendue pour non-respect de l’autorité», a indiqué un voyageur Kevin MBA Allogho.
Pour bon nombre des bitamois, le ministre de transport devrait se prononcer sur la question pour tenter un tant soit peu d’alléger les usagers en cette période de crise sanitaire.
Si aujourd’hui, cette situation est décriée du côté des agences des voyages, il n’en demeure pas moins qu’elle est la même avec le transport en commun, c’est-à-dire les taxis, qui malgré l’allègement des mesures gouvernementales de 3 clients pour les petits taxis et 9 pour les mini bus, le prix est resté à 200 FCFA par passager.