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Congo/Télécommunications : Redéfinir les conditions nécessaires pour la transformation digitale de l’Afrique


  6 Août      42        Economie (20978),

 

Brazzaville, 7 Août (ACI) – Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a souligné, le 7 août à Brazzaville, la nécessité de redéfinir toutes les conditions nécessaires pour la transformation digitale de l’Afrique.

Il s’agit des conditions d’ordre matériel et immatériel, le tout soutenu par une vision politique porteuse, a-t-il souligné lors de la réunion en visioconférence sur la transformation digital des Etats, placée sous le thème «Le numérique, catalyseur de croissance et du développement en Afrique», en vue d’assurer la transformation digitale des Etats d’Afrique.

Pour relever ces défis, M. Ibombo a dit qu’il faille travailler selon la prescription faite par le Président de la République au Gouvernement. Celle-ci consiste à doter le pays d’infrastructures à fibre optique de haut débit et de dernière génération, afin de lui assurer une couverture nationale en communications électroniques.

Parlant de ces conditions, il a précisé que les conditions juridiques législatives ont été bien actualisées à travers six lois relatives à la cyber législation, dont les textes promulgués portent respectivement sur les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel, la cyber sécurité, la lutte contre la cyber criminalité, la création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information et la ratification de la Convention de l’Union africaine (Ua) sur la cyber sécurité  et les données à caractère personnel.

Selon lui, disposer de telles conditions et d’une vision politique affirmée aidera le Congo à offrir un environnement de confiance numérique propice à la croissance et au développement durable. «Donnée pour ratée dans les deux précédentes révolutions mondiales, l’Afrique, qui fascine par ses potentialités humaines jeunes et ses ressources minières, ne devrait pas perdre la révolution numérique», a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir que même si les conditions immatérielles liées au développement des compétences sont encore insuffisantes pour réduire les retards de croissance dans nos pays respectifs, il est nécessaire de mettre un accent particulier dans la formation des élites et la création des laboratoires de développement des logiciels et plateformes africaines pour une Afrique innovante.

Le secteur numérique attend que des mesures cohérentes susceptibles de favoriser son  développement soient prises. Porter entre autres le numérique au rang de service public à part entière est à inscrire à notre plaidoyer, a-t-il dit.

Le ministre Ibombo a salué l’initiative Smart Africa pour une Afrique interconnectée, qui a permis au Congo d’adhérer au modèle de coopération entre les Etats membres. A la même occasion, il a remercié ledit groupe d’avoir à plusieurs reprises fait bénéficier le Congo du programme “Seeds for the future”.

A son avis, l’Afrique innovante devrait être aussi un ensemble de maillages des différentes sous-régions en infrastructures de télécommunications bien développées.

Par ailleurs, il a souhaité que les communications et les débats qui suivront puissent éclairer les participants à la réunion et les amène à œuvrer pour une Afrique innovante, numérique, prospère et décomplexée.

Aux termes de cette rencontre, M. Ibombo a annoncé que grâce à la vision politique du Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, et son homologue M. Paul Biya, un lancement officiel des travaux d’interconnexion en fibre optique entre le Congo et le Cameroun est prévu le 8 août 2020 dans le département de la Sangha.

Dans cette optique, il a fait savoir qu’une journée de réflexion sera organisée le 11 août prochain sur l’avant-projet de loi portant statut des startups. Cette journée, a-t-il indiqué, aura pour objectif de susciter l’éclosion des jeunes entrepreneurs du numérique.

Fondée en 2013 à Kigali au Rwanda, l’alliance Smart Africa vise à connecter l’Afrique, à aider les pays membres à atteindre les Objectifs du développement durable (Odd) et à capitaliser les Technologies de l’information et de la communication (Tic). Elle regroupe plus de 30 Etats africains. (ACI)

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