Conakry, 26 Août (AGP)- Le mouvement politique ‘’La Guinée Visionnaire’’ (L.G.V.), a animé un point de presse mardi, 25 août 2019, à Conakry, au cours duquel ledit mouvement a fait un point sur l’état de la gouvernance, des infrastructures et le développement du capital humain en Guinée.
Dans son intervention, le président de la LGV, Mamadou Tallou Barry, a fait savoir que le rôle de tout gouvernement est de faire en sorte de maintenir la paix entre les différentes ethnies, d’apporter à chaque individu l’éducation et le savoir, la possibilité de gagner correctement sa vie afin de pouvoir subvenir au bien-être de l’ensemble des membres de la famille.
Pour Mamadou Tallou Barry, le président de La Guinée Visionnaire, la Guinée est victime de son élite, notamment la classe politique qui a failli à sa mission.
C’est pourquoi, lui et ses collaborateurs ont lancé ce mouvement pour essayer de changer la façon de faire la politique dans le pays. « Nous sommes soumis à une domination, à une insécurité, à la pauvreté. Nous continuons à subir cela, car nous avons connu et continuons à avoir une élite défaillante. Une élite composée de femmes et d’hommes auxquels nous avons porté confiance ; mais, qui nous ont déçus par leur manque de sérieux.
Ils ont préféré la corruption, les détournements des deniers publics. Ils ont manqué de discernement, ils ont failli à la tâche.
Ce mouvement n’a pas encore un agrément lui permettant d’être un parti politique légalement constitué. Mais malgré cela, son président espère pouvoir participer à la présidentielle du 18 octobre prochain.
« Au regard de la constitution actuelle, bien que nous n’ayons pas d’agrément d’abord, nous pouvons nous présenter à l’élection présidentielle du 18 octobre. Je le dis parce que l’article 42 de cette constitution dispose que tous les Guinéens qui n’ont pas de problèmes judiciaires peuvent se constituer en groupe politique et se porter candidat. Il suffit juste de passer un test médical et vous chercher l’adhésion du peuple à vos idéaux. Donc, conformément à ce texte constitutionnel, nous sommes en droit de nous porter candidat à ces élections présidentielles et nous espérons pouvoir nous porter candidat », a dit le leader du LGV.