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MOINS DE 1% DU BUDGET DE L’ÉDUCATION DÉDIÉ AU PRÉSCOLAIRE (RESPONSABLE)


  4 Septembre      39        Education (7135),

 

Diourbel, 3 sept (APS) – L’apprentissage préscolaire ne bénéficie que de moins d’un pour cent du budget alloué à l’éducation nationale et n’enrôle que 17, 8% des enfants, a déploré, jeudi à Diourbel, Aliou Fall, coordonnateur du projet Investir dans les premières années pour le développement humain du Sénégal (PIPADHS).

« Les dépenses publiques d’éducation dans le préscolaire représentent moins de 1% du budget de l’éducation. Pourtant, chaque dollar investi dans la petite enfance génère selon les estimations entre 6 et 17 dollars américains », a-t-il dit.

Aliou Fall s’exprimait au cours d’une réunion d’information sur le PIPADHS et l’installation de son comité technique régional de suivi.

Selon lui, « ce retour sur investissement est plus élevé que ceux obtenus si l’investissement est effectué plus tard dans la vie de l’individu ».

Il a déploré le « faible accès à l’apprentissage préscolaire, avec seulement 17,8% des enfants enrôlés », ainsi que l’ »insuffisance de la qualité des programmes d’apprentissage préscolaire » et « une formation initiale insuffisante ».

Avec la loi sur la décentralisation, dit-il, les collectivités territoriales doivent davantage investir dans l’éducation, notamment dans la petite enfance.

« Au Sénégal, malgré les nombreux efforts consentis par l’Etat, les résultats concernant les enfants sont faibles sur une large gamme d’indicateurs de développement humain’’, a-t-il relevé.

Pour renverser la tendance, dit-il, ’’l’Etat du Sénégal, en rapport avec la Banque mondiale a formulé un projet intitulé +Investir dans les premières années pour le développement humain du Sénégal+ ».

Dans ce cadre, une convention de financement d’un montant de 42 milliards de l’Association de développement international (IDA) a été signé officiellement en décembre 2018 pour la mise en œuvre du PIPADHS sur 5 ans.

« C’est un projet qui va se dérouler dans sept régions du Sénégal dont Diourbel. Pour le développement intégré de la petite enfance (DIPE), le problème est partout pour les 14 régions, mais il y a des régions où l’indicateur du capital humain est plus compliqué », a révélé Aliou Fall.

Il estime que pour une meilleure prise en charge de la question, il faut faire en sorte que les enfants de 0 à 5 ans puissent avoir une bonne nutrition et une bonne stimulation précoce. Ils devront de même bénéficier d’un bon apprentissage préscolaire et être protégés aussi par rapport à leurs droits.

Selon lui, le premier droit sur lequel il faut s’appuyer pour protéger les enfants est celui de l’enregistrement à la naissance.

« Il faut que chaque enfant qui nait, ait son bulletin de naissance ou son extrait de naissance. Les indicateurs de données montrent que seulement 1/3 des enfants sont déclarés à la naissance. Chaque fois que vous voyez trois enfants, il y a un qui n’est pas déclaré, donc c’est un vrai problème », a-t-il indiqué.

Le gouverneur de la région de Diourbel, Gorgui Mbaye, venu présider la rencontre, assure que ce projet vient apporter une plus-value tant sur le plan sanitaire qu’éducatif.

A l’en croire, « c’est un projet qui va impacter aussi bien les enfants que les adultes compte tenu de ses multiples aspects ».

« L’aspect nutritionnel est extrêmement important. Sur le plan infrastructurel, on peut renforcer l’offre éducatif par la construction de cases des tout-petits, de +daara+ [écoles coraniques] modernes », a-t-il suggéré.

Le projet envisage la construction de deux cases des tout-petits et deux daara, pour une meilleure prise en charge des enfants dès les premiers âges.

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