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Le ministère de la Formation professionnelle compte apporter des réponses liées à l’employabilité en RDC


  4 Septembre      693        Société (44866),

 

Kinshasa, 04 septembre 2020 (ACP).- Le ministère de la Formation professionnelle, arts et métiers en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) compte apporter des réponses aux questions liées à l’employabilité en République démocratique du Congo.

Le ministre John Ntumba l’a déclaré, jeudi, lors d’une conférence de presse tenue à l’hôtel Pullman dans la commune de la Gombe, à l’ouverture de l’atelier virtuel de validation de la note de cadrage de la stratégie sectorielle de la Formation professionnelle et technique. « C’était pour informer aux chevaliers de la plume, des actions en cours, et qui permettront d’assurer la mise à disposition d’un cadre unique d’intervention devant améliorer l’employabilité de la population congolaise », a-t-il dit, avant d’ajouter que : « Ceci, via des mécanismes concrets et efficients qui seront pris en charge dans la stratégie sectorielle en chantier et le futur plan d’action budgétisé y afférent ».

Le ministre John Ntumba qui a souligné que cette stratégie va apporter des réponses pour améliorer le secteur du métier en RDC, a cité notamment, les passerelles et actions à mettre en place pour transformer les systèmes d’éducation, de formation et doter d’une main-d’œuvre de qualifications et des compétences requises pour l’avenir, ainsi que pour la conception et le financement des systèmes d’apprentissage tout au long de la vie.

Répondant à une question de l’Agence congolaise de presse (ACP) sur l’intégration des universitaires au chômage dans le métier professionnel, John Ntumba a indiqué que cette stratégie vient répondre à cette question, en résolvant le problème de l’inadéquation entre la formation, l’emploi et le revenu.

Le président de la Commission socioculturelle à l’Assemble nationale, le député Léon Mondole Esso Libanza, a souligné que ce processus veut une planification dans tous les secteurs de la vie professionnelle. « Car, il faut répondre à l’adéquation entre la formation et le besoin réel de la population », a-t-il ajouté. Pour lui, cette voie va permettre à la RDC d’améliorer la situation difficile que rencontrent les jeunes quant à la question de l’employabilité.

Le député Léon Mondole a ainsi appelé le peuple congolais à soutenir ce processus et espère que d’autres pays africains vont leur emboiter les pas.

Plaidoyer auprès du gouvernement congolais pour faire de la formation professionnelle un secteur de choix

Le représentant-pays de l’UNESCO en RDC, Jean Pierre Ilboudo, qui a pris part à cette conférence, a plaidé auprès du gouvernement congolais pour faire de la formation professionnelle, un secteur de choix et non un secteur où l’on recourt quand on a échoué dans la vie courante.

Il a également invité le gouvernement congolais à créer des centres de formations professionnelles et qu’il oriente les jeunes vers l’entreprenariat en leur faisant voir que dépendre de l’Etat n’est pas la seule solution. Pour Jean Pierre Ilboudo, il est impérieux de donner une priorité à la formation professionnelle et de mettre l’adéquation entre l’université et les entreprises.

La représentante du Bureau international de travail (BIT), Aminata Maïga, qui est intervenue par vidéoconférence, a indiqué qu’il sera également question de s’assurer de la pleine participation de toutes les parties prenantes, en ciblant toutes les vingt-six provinces du pays.

Elle a ajouté que cette stratégie prend en compte de différentes problématiques y compris celles de milieux ruraux entre autres, l’apprentissage formel et informel ainsi que des métiers répondant à toutes les catégories de la couche sociale.

Tenue du 03 au 08 septembre prochain à Turin de l’atelier de validation de la note de cadrage

Par ailleurs, le ministre John Ntumba a annoncé la tenue à Turin de l’atelier en lig
ne de validation technique de la note de cadrage de la stratégie sectorielle pour la formation professionnelle du 3 au 8 septembre 2020, en collaboration avec le Centre international de formation de l’OIT, l’UNESCO, l’OIT et le Consultant national.

« Les participants à ces assises vont procéder à un examen critique pour formuler des suggestions et des recommandations en vue de permettre la mise en œuvre des enquêtes sur terrain », a-t-il révélé.

Pour rappel, le Premier forum national de la Formation professionnelle organisé en décembre 2019, par le ministère de la Formation professionnelle, arts et métiers avait abouti à la nécessité d’avoir une stratégie sectorielle adossée à la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle afin de permettre une fédération des forces et d’assurer la mise en œuvre d’un plan d’action budgétisée qui sera soutenu par le gouvernement et ses partenaires.

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