Praia, 18 sept (Inforpress) – Le président de l’Union de l’Association des enquêteurs et du soutien aux enquêtes criminelles (ASFIC-PJ), João Vaz, a déclaré comprendre qu’«il y a une dictature dans la police judiciaire (PJ)», une pratique qu’il a défendue, qui «doit se terminer».
Ce leader associatif s’adressait à la presse ce mercredi à Praia, en marge d’une manifestation contre la mise en place d’un service social basé sur le salaire des salariés.
«(…) Il y a clairement une dictature lorsque le salaire du salarié est invoqué, en cachette, pour dire qu’il est au profit des salariés. Il y a une dictature quand on décide d’aller au salaire du salarié de cette manière pour créer un service dont les salariés n’étaient pas au courant », a-t-il souligné.
João Vaz a déclaré que l’ASFIC-PJ considère que cette «manœuvre totalement dirigée par le directeur national de la police judiciaire» est «totalement irrespectueuse» envers les employés de la PJ dans le sens d’une «baisse manifeste du salaire de l’employé».
«Nous pensons qu’il ne sera pas mis en œuvre. Il doit être mis en œuvre ce mois-ci avec une réduction de 2% sur les salaires des employés, mais nous pensons qu’il y a encore une possibilité pour nous de nous asseoir à la table et de négocier cette question», a-t-il ajouté.