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Des avancées significatives de l’ONU en termes de contribution au développement des pays africains


  18 Septembre      21        Diplomatie (1768),

 

Kinshasa, 18 Septembre 2020 (ACP).- Le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies et représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture  (UNESCO) en RDC, Jean-Pierre Ilboudo, a noté, vendredi, des avancées significatives de l’ONU en terme de leur contribution au développement dans la plupart des pays africains.

Il l’a fait savoir à l’occasion de la double cérémonie de 75 ans de l’organisation des Nations Unies et de la Journée internationale de la paix 2020, à l’université catholique du Congo (UCC) dans la commune de Mont-Ngafula, à Kinshasa.

Jean Pierre Ilboudo a, à cette occasion,  souligné que les agences des Nations Unies, chacune dans sa particularité, ont beaucoup contribué pour la culture de la paix, l’éducation inclusive, la santé de la mère de l’enfant,  la protection de l’enfant, l’égalité de sexes, la protection des femmes et l’agriculture.

« Si l’on regarde dans chaque domaine des agences des Nations Unies qui ont eu à mettre en œuvre en RDC, je crois qu’on peut faire un bilan quantitatif très sérieux et qualitatif très sérieux », s’est-il exprimé, avant de s’interroger « Nous nous remettons en question, après 75 ans qu’est qui a été fait de bien et qu’est qui a été fait de mal et qu’est qu’il faut améliorer.

Il a indiqué que son institution à déjà mener cette réflexion et mis même un questionnaire en ligne pour demander donc les points de vue de gens sur ce qu’ils veulent des Nations Unies après 75 ans. L’UNESCO a exploité les questions pour réorienter et revoir la mission des Nations Unies.

Abordant la question relative à la MONUSCO, il a souligné que le rôle de la MONUSCO n’est pas seulement là pour appuyer les FARDC mais il y a des projets de développement et de consolidation de la paix. C’est pourquoi, a-t-il dit, qu’il faut faire la différence entre la MONUSCO et les agences des Nations Unies. La MONUSCO est une mission qui est là pour la stabilisation de la paix et les agences des Nations Unies sont là pour le développement.

« Et là, nous les agences des Nations Unies, on ne bouge pas, on ne peut pas partir, nous serons toujours là donc on ne peut pas quitter la RDC », a-t-il expliqué.
Les Nations Unies et la RDC nouent des bonnes relations en terme d’investissement
Par ailleurs, le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies a signifié que qu’ils nouent des bonnes relations avec la RDC en terme d’investissement dans divers projets. C’est pourquoi, a-t-il dit, la RDC est l’un des pays où l’investissement en termes des Nations Unies est très élevé.

A une question, il a fait savoir que la MONUSCO n’est pas seulement là pour appuyer les FARDC mais contribue aux projets de développement et de consolidation de la paix. Tandis que, les agences des Nations Unies sont là pour le développement du pays à travers des projets.

Parlant de la paix, il a dit que « Je crois que c’est important parce que sans la paix, il n’y a pas de développement.

Les NU proposent la mise en place d’un mécanisme d’une culture de la paix à travers trois dialogues
Pour palier aux conflits qui se passent en ce moment, le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies a émis le vœu de mettre en place un mécanisme d’une culture de la paix à travers trois dialogues notamment interethnique, interculturel et interreligieux.

A une question, il a fait savoir que l’idée ne pas de fermer la Radio Okapi plutôt de continuer à travailler et à faire en sorte que son approche soit pluridisciplinaire.

De son côté, le doyen de la faculté de la Communication sociale de l’Université catholique du Congo (UCC), le prof Paul Nzinga a remercié les Nations Unies pour avoir choisi l’UCC comme cadre de réflexion à laquelle ont pris part les futures élites du pays.

Il s’est également réjouit de deux années depuis que l’UCC et l’ONU ont signé un partenariat pour la célébration de ses journées.

La paix définie comme un enjeu de taille pour le monde
Outre, le doyen de la faculté de la Communication sociale de l’Université catholique du Congo (UCC) a défini la paix comme un enjeu de taille pour le monde, l’Afrique et la RDC, en particulier.

Paul Nzinga a soutenu que  » Nul ne peut ignorer les différents efforts entrepris par les différentes parties prenantes,  à savoir: les autorités étatiques, la Société civile, les ONG… en vue de la rendre effective dans différentes nations du monde, de l’Afrique et en RDC,  en particulier ».

En effet, a-t-il indiqué, la RDC est aujourd’hui menacée par divers groupes armés qui menacent la stabilité de son territoire empêchant ainsi l’effectivité de la paix.

Le doyen de la faculté de la Communication sociale de l’UCC a souhaité que cette journée commutative soit réflexive afin de mettre en œuvre des moyens efficaces pour rendre effective la paix sur toute l’étendue du territoire national.

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