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DES AGENTS DE LA FOSAP DES REGIONS MARITIME ET PLATEAUX RENFORCENT LEURS CAPACITES


  18 Septembre      32        Droits de l'Homme (669),

 

Lomé, 18 sept. (ATOP) – Un atelier de renforcement des capacités sur le « Respect des libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence sanitaire » a été organisé, le jeudi 17 septembre à Lomé, à l’intention de 70 agents de la Force Spéciale mixte Anti-Pandémie COVID-19 (FOSAP) des régions Maritime et Plateaux.
A l’actif de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), cette rencontre a pour objectif d’outiller les agents de la FOSAP afin de les rendre capables de concilier le respect des libertés individuelles et collectives et celui des exigences de l’état d’urgence sanitaire. Il s’agit aussi pour la CNDH d’amener les autorités compétentes à prendre les mesures favorables à la jouissance des droits de l’Homme en cette période d’exception.
Cet atelier a permis aux agents de la FOSAP de renforcer leurs connaissances sur les notions fondamentales d’état d’urgence sanitaire et d’échanger sur l’impact de l’état d’urgence sur la jouissance des droits de l’Homme. Ils ont été également renseignés sur la nécessité de veiller au respect des droits fondamentaux des citoyens et sur l’exécution de leur mission tout en garantissant le respect des droits de l’Homme dans ce contexte de crise sanitaire causée par la pandémie de coronavirus (COVID-19).
Les participants ont suivi des communications sur « L’exercice des libertés individuelles et collectives en période d’état d’urgence sanitaire » et sur « Quels contrôles doit-on faire dans l’application de l’état d’urgence ? ».  Ils ont également suivi une présentation de la FOSAP et ses missions ainsi qu’un aperçu sur la CNDH. Ces exposés ont été suivis de débats fructueux au cours desquels les sanctions que les agents de la force anti-pandémie encours en cas d’infractions leurs ont été rappelées.
Ouvrant les travaux, la présidente de la CNDH, Mme Nakpa Polo a relevé que l’état d’urgence comporte des risques potentiels de violation des droits de l’Homme, entre autres, le bouclage de certaines villes, l’interdiction de rassemblement et la fermeture des lieux de culte et établissements scolaires qui ont pour effet la restriction des libertés publiques. Elle a indiqué que le Togo s’est engagé à bâtir un Etat de droit dans lequel les principes fondamentaux de l’Homme doivent être garantis et protégés tels que consacrés par les instruments internationaux, régionaux et nationaux.
Pour Mme Polo, la recherche et le maintien d’un équilibre entre la liberté des citoyens et la sécurité doivent être au cœur du droit et de la doctrine qui encadre l’intervention des forces de l’ordre. « En un mot, pour les agents qui détiennent l’autorité et la force publique, le respect des lois et des institutions doit constituer leur raison d’être et le respect inconditionnel des personnes doit constituer leur façon d’être », a-t-elle conclu.
Le secrétaire général du ministère en charge de la Sécurité, Lt-Col Akobi Messan a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat qui, à travers le gouvernement, a pris d’importantes décisions visant à renforcer les mesures barrières à la COVID-19. Pour lui, c’est la crise sanitaire qui oblige le Togo à prendre les différentes mesures de protection que certains citoyens perçoivent comme restrictives des libertés individuelles et collectives. « Dans ces conditions, la FOSAP doit rechercher un équilibre entre les libertés de nos concitoyens et les exigences de l’état d’urgence sanitaire actuellement en vigueur dans notre pays », a-t-il dit. Lt-Col. Akobi, a appelé la FOSAP à agir dans l’intérêt des populations en évitant tout excès de zèle pouvant conduire aux violences et bavures. Aussi, a-t-il demandé aux agents, de privilégier la sensibilisation et le dialogue pour faire comprendre aux concitoyens la gravité de la pandémie.

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