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POUR UNE MEILLEURE INTÉGRATION DE LA DIMENSION CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES


  22 Septembre      39        Environnement/Eaux/Forêts (6449),

 

Dakar, 22 sept (APS) – Les questions environnementales doivent être davantage prises en compte dans les politiques de développement pour éviter qu’elles soient traitées de manière isolée, a plaidé, mardi, à Dakar, le secrétaire général au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Amadou Lamine Guissé.

M. Guissé présidait la cérémonie de lancement du Projet d’appui au plan national d’adaptation aux changements climatiques (PNA), lequel ‘’vise à faciliter la planification des mesures d’adaptation à moyen et long terme, dans les pays les moins avancés, ainsi que dans les autres pays en développement’’.

De fait, le processus d’élaboration du PNA s’appuie sur ce travail et vise à intensifier les ‘’efforts d’adaptation pour renforcer la résilience de nos communautés face aux effets adverses des changements climatiques’’, a-t-il expliqué.

Le PNA, dit-il, vient combler les lacunes qui limitent la capacité du pays à entreprendre le processus PNA et à faire face aux changements climatiques.

Ces obstacles concernent notamment la faible production et la diffusion d’informations sur le climat auprès des décideurs et des populations touchées, ainsi la faible coordination intersectorielle décentralisée, a-t-il détaillé.

M. Guissé a également cité l’intégration inadéquate des préoccupations relatives aux changements climatiques et au genre dans les plans sectoriels et locaux, de même que la capacité limitée des acteurs locaux et nationaux à attirer, gérer et suivre les financements dédiés à l’adaptation aux changements climatiques.

Le projet compte élaborer une stratégie à long terme en impliquant deux axes d’actions interdépendants, notamment le renforcement de capacités des ministères sectoriels et des gouvernements locaux à mieux évaluer les changements climatiques.

Il y a aussi, selon lui, l’ajustement des politiques et des budgets existants pour l’intégration des risques sur le climat à moyen et long terme sur les mesures d’adaptation.

Au niveau local, le projet interviendra également à travers l’appui des comités régionaux sur les changements climatiques dirigés par les gouverneurs et des groupes de travail pluridisciplinaires des régions de Kaffrine, Kédougou, Matam Saint-Louis et Ziguinchor, afin qu’ils deviennent ‘’des plateformes locales d’adaptation de référence’’, a-t-il expliqué.

Le projet prévoit en outre d’aider les centres de surveillance et de recherche scientifique, avec l’ambition de contribuer à améliorer la production, l’utilisation et la diffusion d’informations agro et hydrométéorologiques, ainsi que la couverture géo-spatiale du réseau de surveillance nationale à travers l’acquisition de stations météorologiques et hydrologiques.

‘’Toutes ces interventions seront encadrées par des conventions de partenariat entre le ministère de l’Environnement, maître d’œuvre du projet, et les ministères de l’Agriculture, de la Santé, des Infrastructures, du Tourisme et des Transports aériens, en vue d’une co-production, notamment dans le cadre de l’élaboration des études de vulnérabilité et des plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques’’, a assuré Amadou Lamine Guissé.

‘’La réussite de ce projet est fortement liée à l’appropriation de son approche par les acteurs et les bénéficiaires. C’est tout le sens de cet atelier qui sera l’occasion d’échanger et de partager sur la quintessence de ce projet, en ce qui concerne ses objectifs, les zones d’intervention, les résultats, les conditions de financement des investissements…’’ a souligné Amadou Lamine Guissé.

Il a fait observer que ‘’de nombreux pays ont déployé des efforts importants, pour identifier leurs besoins d’adaptation, afin de les intégrer dans leur processus de prise de décisions’’.

La conférence des parties sur les changements climatiques (COP), par exemple, reconnait que la planification de l’adaptation au niveau national permet aux pays d’évaluer leurs facteurs de vulnérabilité et de prendre en compte les risques liés aux changements climatiques, selon M. Guissé.

Il en est de même des risques liés aux effets climatiques, qui amplifient les problèmes de développement des pays les moins avancés.

De plus, en vertu de l’accord de Paris sur le climat, adopté en 2015, il est demandé aux pays d’engager des processus PNA et de faire des efforts en matière de lutte contre les changements climatiques.

A ce titre, a fait savoir Amadou Lamine Guissé, le Sénégal a engagé le processus d’élaboration de son plan d’adaptation aux changements climatiques, en ciblant 10 secteurs prioritaires clés : l’agriculture, l’élevage, les zones côtières, la biodiversité, les ressources en eau, la santé, les infrastructures, la pêche, la gestion des risques et catastrophes axés sur les inondations et le tourisme.

Ces secteurs ont été sélectionnés sur la base d’analyses fondées sur le plan national d’adaptation du projet de contribution déterminée nationale et du PSE, le Plan Sénégal émergent.

‘’C’est pourquoi, il me semble important de promouvoir une démarche synergique, car plusieurs projets en cours d’exécution et d’autres vont contribuer à l’élaboration du PNA du Sénégal’’, a ajouté le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable.

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