Abidjan, 26/09/2020 (MAP) – Les appels de certaines personnalités de l’opposition ivoirienne à la désobéissance civile « n’iront nulle part », a affirmé, samedi à Bouaflé (centre-ouest), le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
« La violence doit être bannie définitivement des élections dans notre pays. Il faut arrêter de faire peur aux ivoiriens. L’élection, ce n’est pas des palabres. L’élection c’est une compétition et le peuple est juge. Je sais que les appels à la désobéissance civile n’iront nulle part », a dit M. Ouattara, exhortant les acteurs politiques au sens de la responsabilité.
D’après le Chef de l’Etat, le Conseil constitutionnel ivoirien « a dit le droit ». Ce conseil avait rejeté quarante candidatures et déclaré aptes quatre candidats habilités à briguer la magistrature suprême. Il s’agit du Président Alassane Ouattara (RHDP), de l’ancien premier ministre Affi N’Guessan (FPI), de l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié (PDCI) et du député Kouadio Konan Bertin (Indépendant).
« Je peux vous dire que le droit a été dit et le jeu démocratique est maintenant ouvert et lancé », a dit le président Ouattara, assurant que toutes les dispositions seront prises pour que ces élections soient « apaisées et transparentes ».
La semaine dernière, l’opposition ivoirienne a lancé un appel à la « désobéissance civile » dans le pays pour protester contre la candidature du président Ouattara et contre l’invalidation des candidatures de plusieurs leaders de l’opposition, dont Laurent Gbagbo et Guillaume Soro.
Plus de 900.000 nouveaux électeurs se sont enregistrés sur les listes en Côte d’Ivoire en vue de l’élection présidentielle, portant le total du collège électoral à 7,5 millions.
La Côte d’Ivoire compte 25 millions d’habitants, avec une population très jeune et plusieurs millions de résidents étrangers.