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« MBEYDAKAM DOLLÉ », LE 4E ALBUM DE « NDONGO DARA’’, DANS LES BACS


  30 Septembre      798        Musique (511),

 

Dakar, 30 sept (APS) – Le musicien sénégalais Boubacar Baldé alias « Ndongo Dara », annonce avoir sorti mercredi un nouvel album de huit titres, une quatrième production qu’il compte mettre à profit pour augmenter son audience et mettre son art au service de son terroir, le Fouladou, de sa culture et de son développement.

« C’est un album-clip de huit sons que nous avons mis ce 30 septembre 2020 sur le marché sénégalais et international’’, a-t-il dit au sujet de cette nouvelle production dont il a entamé la promotion.

« C’est album-clip de huit morceaux sur un total de 24 sons. Nous allons poursuivre progressivement les tournages pour le reste », a déclaré ’’Ndongo Dara’’ dans un entretien avec l’APS.

Un album-clip déjà disponible sur le réseau social Youtube depuis minuit, propose aux mélomanes le titre « Laddédé » (la forêt), morceau-phare par lequel l’artiste sensibilise et appelle à la protection des forêts sénégalaises et casamançaises en particulier contre la coupure abusive et clandestine de bois.

Les régions sud du Sénégal, correspondant à la Casamance naturelle, sont fortement touchées par cette pratique de la coupe illégale de bois, malgré de nombreuses mesures coercitives mises en place par les pouvoirs publics et l’administration territoriale locale.

« Nous n’avons pas pu réaliser cet album-clip bien avant, compte tenu de la pandémie à coronavirus qui nous a imposés le respect strict des mesures barrières à une certaine période », a expliqué « Ndongo Dara J’’, véritable star dans son Fouladou natal dont il dit avoir sillonné les localités les plus éloignées pour aller à la rencontre de ses fans.

L’artiste dit avoir profité de la verdure caractéristique du paysage de la Casamance pendant l’hivernage, pour sortir sa production et l’accorder au thème de la nature « toute verte, toute belle’’ qui l’inspire à maints égards en facilitant la concentration et la médiation.

Une équipe de trois hommes et trois femmes dont sa fille Awa, une élève âgée de 13 ans, a été mobilisée pour réaliser cet album-clip, selon l’artiste, ancien pensionnaire d’une école coranique de Malika (département de Pikine), qu’il avait fréquentée dans les années 1993.

« Je fus un talibé, inscrit au dara (école coranique) en 1993 à Malika auprès de mon maître Thierno Sabaly. Il faut reconnaitre que ce ne sont pas tous les talibés qui deviennent à la fin de leurs études, des maîtres coraniques. Moi, Dieu a fait de moi un chanteur, un métier que j’ai débuté le 6 avril 2006 », dit-il au sujet de son parcours.

« Je chantais en wolof, français et peulh. Mais là actuellement, je chante plus en peul, ma langue maternelle, qui est la plus parlée dans ma région (Kolda). Je le fais pour être mieux suivi et mieux compris car j’ai des messages à passer pour le bien-être de notre société », a expliqué ’’Ndongo Dara J’’.

L’artiste affirme être bien suivi en Amérique, en Europe et partout en Afrique, ce qui l’engage à porter, dit-il, haut la culture du Sénégal à l’international.

De même compte-t-il se servir de son audience pour plaider auprès de la communauté, de la diaspora, des pouvoirs publics, des autorités territoriales et des partenaires la nécessité de réaliser davantage d’infrastructures sanitaires de qualité dans sa région natale.

« Je me bats très dur au quotidien pour la réalisation d’infrastructures sanitaires de haute qualité dans ma région », compte tenu des « pertes de temps » notées par exemple lors des évacuations sanitaires vers Ziguinchor, Dakar ou hors du Sénégal. « Cela permettra à nos malades d’avoir des soins sanitaires de qualité sur place », souligne le chanteur.

« Je travaille aussi pour convaincre tout le monde qu’il nous faut un grand groupe de presse (radio, télévision, journal et site d’information) régional’’ dont les activités seraient de rendre compte de « tous les aspects de la vie dans notre région. Il nous manque nous artistes un espace culturel digne de ce nom pour faire correctement notre travail », a-t-il aussi avancé.

Aussi Boubacar Baldé invite-t-il ses collègues artistes à mettre de leurs côtés tous les atouts possibles pour défendre leur culture, la protéger et porter haut ses couleurs au-delà des frontières sénégalaises.

« Depuis mes débuts dans la musique, je travaille très dur pour cartonner au Sénégal, en Afrique et dans la diaspora. Tellement j’aime ce que je fais, l’inspiration me vient naturellement. Quand je suis au travail, je n’ai même pas trop de temps pour les distraction », assure ’’Ndongo Dara’’.

Outre ’’Laddédé’’ et « Mbeydakam Dollé » (Renforce-moi), titre-éponyme, « Foulbé Africa », « Diamanou », « Fadimaa », « Foulbé Rorobé », « Mbiguel Amguel », « Chérif Mounting » et « Nakido » sont les autres morceaux de cet album produit par le label « Ngallu Ji Kongol Music ».

A l’actif de l’artiste, trois autres albums que sont ’’Soudou Ko Djimbang’’, ’’Athiou Mi Dianga’’ et ’’Mboumnara Mberdédé’’.

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