ATOP Lutte contre les incendies dans les marches du Grand Lomé : l’étape du marché d’ « Akodessewa Djidjénou » termine la tournée de sensibilisation de la ministre Mivedor-Sambiani ANP Niger : Le HCDH fait don de 300 ouvrages aux Etudiants del’ESSCOM MAP Sénégal: le nouveau président élu va prêter serment mardi ATOP Violences basées sur le genre : les maires et les partenaires s’impliquent dans la lutte ATOP LES ACTEURS PLANCHENT SUR LES MESURES ET DISPOSITIONS PRATIQUES DE PREVENTION ATOP des jeunes de Bafilo sensibilisés au patriotisme et à la culture de la paix ATOP Gestion des contentieux des élections régionales : la cour suprême forme les acteurs impliques AIP L’ANADER s’engage pour la pérennisation des cantines scolaires AIP Un syndicat de professeurs du secondaire plaide pour l’obtention de primes et des indemnités ANP Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Le Comité de gestion reçoit plus de 11.500.000 CFA de contributions

La Banque mondiale confirme le ralentissement économique en Afrique subsaharienne (communiqué)


  9 Octobre      36        Economie (20815),

 

Abidjan, 09 oct 2020 (AIP) – La croissance en Afrique subsaharienne, plombée par les retombées économiques de la pandémie de COVID-19, devrait chuter à -3,3 % en 2020, entraînant la région dans sa première récession économique en 25 ans, selon la dernière analyse de l’économie régionale Africa’s Pulse intitulé « Tracer la voie de la relance économique ».

La pandémie risque aussi de faire basculer 40 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté, effaçant au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté, avertissent les auteurs de cette publication, dans un communiqué transmis à l’AIP.

Avec plus d’un million de cas de COVID-19 déclarés à travers le continent, la pandémie n’apparaît pas encore maîtrisée en Afrique subsaharienne. Certains pays, comme le Sénégal ou Maurice, ont su réagir à temps pour limiter la propagation des infections. Néanmoins, les mesures de confinement efficaces s’accompagnent de coûts très élevés pour l’économie, comme on a pu le constater de par le monde.

Cette année, le ralentissement sensible de l’activité économique devrait coûter au moins 115 millions de dollars de pertes de production à la région. On s’attend à un recul de 6 % du produit intérieur brut par habitant, entraîné notamment par la baisse de la consommation intérieure et de l’investissement, découlant des mesures de confinement mises en place pour ralentir la propagation du coronavirus.

Le rapport Africa’s Pulse indique que la voie de la reprise passe également par des investissements substantiels de la part des pays de la région, ainsi que par l’appui financier de la communauté internationale. Il encourage notamment un programme de réformes audacieux, visant à dégager des marges de manœuvre budgétaires ainsi que des politiques stimulant la création d’emplois.

Plusieurs pays, dont l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Éthiopie, ont déjà commencé à mettre en œuvre des réformes attendues dans les secteurs de l’énergie et des télécommunications, sous l’impulsion de la crise actuelle. Par ailleurs, 25 % des compagnies africaines ont accéléré leur adoption des technologies numériques et accru leurs investissements dans les solutions numériques.

À la mi-septembre, on dénombrait pas moins de 166 mesures de protection sociale déployées à travers 46 pays d’Afrique subsaharienne dont 84 % concernaient l’assistance sociale. Les programmes de protection sociale ont démontré leur rôle crucial dans l’atténuation de l’impact social de la pandémie.

Le Groupe de la Banque mondiale, l’une des principales sources de financements et de connaissances pour les pays en développement entreprend d’importantes actions afin d’aider rapidement les pays en développement à renforcer leur réponse face à la pandémie.

Au cours des 15 prochains mois, le Groupe de la Banque mondiale s’apprête à déployer jusqu’à 160 milliards de dollars pour aider plus de 100 pays à protéger les populations pauvres et vulnérables, à soutenir les entreprises, et à stimuler le redressement économique. Ce montant inclut 50 milliards de dollars de nouvelles ressources de l’Association internationale de développement (IDA) sous forme de dons et de prêts fortement concessionnels.

Dans la même catégorie