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KAOLACK : LES MARIAGES PRÉCOCES AU MENU DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FILLE


  12 Octobre      45        Société (45064),

 

Kaolack, 11 oct (APS) – La pauvreté, les croyances religieuses, les grossesses précoces figurent parmi les facteurs contribuant à la persistance des mariages précoces, ont relevé dimanche à Kaolack (centre) des participants à un panel consacré au sujet.

‘’Les causes des mariages précoces sont multiples tout comme leurs conséquences, mais les croyances socio-religieuses, les grossesses précoces favorisent le phénomène’’, a laissé entendre Mariama Cissé Niass, coordonnatrice de l’AEMO (Action éducative en milieu ouvert) au cours de la rencontre initiée par Plan International dans le cadre de la Journée internationale des filles.

S’appuyant sur des statistiques officiels, Anta Dièye, une jeune informaticienne a rappelé que les mariages précoces étaient surtout identifiés à Kolda avec un taux de 68 %, à Matam (57 %) alors que Kaolack affiche un taux de 39 %.

‘’Pour mener à bien la lutte on doit impliquer les filles dans le combat pour qu’elles contribuent à la sensibilisation surtout dans les réseaux sociaux’’, a préconisé la jeune femme leader.

De son côté, Pape Sidi Diop, directeur régional de Plan International a insisté sur l’importance de la célébration d’une telle journée qui permet de différencier les revendications des filles et des femmes.

‘’Les revendications des femmes portent souvent sur l’excision, la grossesse précoce, l’exploitation, les travaux domestiques alors que les filles ont des préoccupations liées à leur droit à l’éducation par exemple’’, a fait valoir Diop.

Cette journée, initiée depuis 2012 par l’ONU a pour thème cet année : Liberté et Sécurité en ligne. Cependant le bureau régional de Plan à Kaolack a pris un thème particulier qu’est le mariage précoce.

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