Brazzaville, 13 Octobre (ACI) – La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a annoncé, le 12 octobre à Brazzaville, que son département entend actualiser le plan de contingence et la stratégie nationale de gestion des risques des catastrophes, en vue d’être en harmonie avec le cadre de Sendai et la Stratégie Afrique centrale.
Elle a fait cette annonce dans son allocution faite à l’occasion de la Journée internationale de la prévention des catastrophes, célébrée le 13 octobre de chaque année.Cette journée a été placée sous le thème «Augmenter le nombre de pays dotés de stratégies pour la réduction des risques des catastrophes au niveau national et local d’ici 2020». Elle a fait savoir que ce thème résulte de la priorité 2 du Cadre de Sendai, qui porte sur le renforcement de la gouvernance des risques des catastrophes pour mieux les gérer.
«La gestion des risques des catastrophes doit donc être perçue comme un facteur déterminant dans le processus de développement, car une catastrophe peut anéantir en quelques instants des années de dur labeur et d’investissements colossaux», a dit Mme Soudan-Nonault.
Selon elle, le ministère en charge de l’environnemententend égalementmettre en place des mécanismes de coordination des parties prenantes tant au niveau national que local. De même, il envisage d’élaborer des cadres légaux relatifs à la gestion des risques des catastrophes et de mettre en place un système d’alerte précoce. Tous ces projets figurent parmi les programmes élaborés pour réduire les risques des catastrophes dans le pays.
Mme Soudan-Nonault a fait savoir quela célébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes marque le point culminant d’une prise de conscience de la communauté internationale sur les vulnérabilités croissantes engendrées par les phénomènes tels que les changements climatiques et les activités humaines.
Face à cette situation, elle a dit que son ministère est disposé à travailler avec toutes les parties prenantes à la sensibilisation, à l’éducation et à la formation des différentes couches de la population sur la gestion des risques des catastrophes.
Reconnaissant que notre pays reste confronté à des situations d’urgence qui occasionnent d’importants dégâts, elle a invité la communauté nationale à rester mobilisée pour aider les communautés à être plus résilientes face aux risques des catastrophes présentes et futures.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) vient de doter le Centre de gestion des risques des catastrophes de matériel informatique pour son bon fonctionnement, a-t-on rappelé.