Brazzaville, 19 Octobre (ACI) – Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a invité, les inventeurs et les innovateurs à se faire connaître pour bénéficier d’un accompagnement.
«C’est un engagement que nous prenons (…)», a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse organisée à la clôture de la 8ème édition du Salon africain de l’invention et de l’innovation technologique (Saiit).
«Nous devons accompagner, mais il faut accompagner ceux que vous voyez. Si aujourd’hui, on ouvre les registres des structures administratives de l’Oapi, il n’y a pas beaucoup qui disent (…) aller vers l’Oapi pour comprendre et créer les conditions de l’accompagnement», a-t-il poursuivi.
Au niveau de l’antenne de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) et des ministères en charge de l’Economie et de la Recherche scientifique, toutes les portes sont ouvertes en vue de créer l’accompagnement nécessaire, a fait savoir M. Coussoud-Mavoungou.
Intervenant dans le même sens, le directeur général de l’Oapi, M. Denis L. Bohoussou a fait savoir que l’Oapi a des lignes de subvention, aussi bien pour les inventeurs isolés que pour les centres de recherche.
A ce sujet, il a déploré le fait que l’Organisation reçoit très peu de demandes éligibles sur ses fonds qui peuvent permettre aux inventeurs ou à des structures de recherche de commencer quelque chose, en attendant un accompagnement plus massif des autorités locales.
En effet, le système Oapi est un système intégré qui prend en compte l’appui national et l’appui régional. C’est une réponse globale que nous donnons aux inventeurs, a dit M. Bohoussou.
«L’Oapi est un instrument des Etats. Donc, le gouvernement peut agir soit directement, soit indirectement par le canal de l’Oapi. C’est la raison pour laquelle dans chaque Etat membre, nous avons une structure nationale de liaison qui est basé au niveau des ministères en charge de l’Economie. Cela veut dire que les inventeurs et les chercheurs ont plusieurs guichets où ils peuvent déposer leurs doléances».