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LE PROJET « PAPBIO C1-MANGROVES » PRESENTE AUX ACTEURS COMMUNAUTAIRES A ANEHO


  22 Octobre      155        Environnement/Eaux/Forêts (6451),

 

Aného, 22 oct. (ATOP) – Le projet ‘’Gestion des forêts de mangroves du Sénégal au Bénin’’ « PAPBIO C1-Mangroves » du programme marin et côtier du bureau régional de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN-PACO) a été présenté aux acteurs communautaires lors d’une rencontre tenue le mardi 20 octobre à Aného.
La rencontre a été initiée par l’Association Togolaise pour la conservation de la Nature « Agbo-Zegue ». Elle a regroupé une vingtaine d’acteurs communautaires de développement, notamment, des représentants des collectivités locales des Lacs et de Vo,  des autorités administratives, des responsables d’ONG et associations.
PAPBIO C1-Mangroves est un projet sous régional de l’Afrique de l’Ouest qui couvre le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, la Sierra Léone, le Libéria, le Ghana, le Togo et le Bénin. Financé par l’Union Européenne pour une durée de 47 mois,  il est subdivisé en 4 paysages prioritaires de conservation (PPC) dont Mono-volta. L’objectif est de contribuer à l’atteinte d’une protection intégrale de la biodiversité et des écosystèmes fragiles de mangroves en Afrique de l’Ouest et leur résilience renforcée aux changements climatiques. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs en charge de la gestion des aires protégées et des sites de mangroves non protégés et de mettre en lien les systèmes de gouvernance et de production avec les structures de conservation au niveau des territoires.
Le projet ‘’Gestion des forêts de mangrove du Sénégal au Bénin’’ entend soutenir les actions de recherche et de suivi dans les domaines de l’écologie, de la biologie et de la sociologie appliquée à la biologie et aux ressources naturelles, renforcer les capacités de surveillance, de contrôle et d’application des règles. Il consiste à créer, à étendre ou à restaurer des espaces ayant vocation d’aires protégées et à favoriser leur intégration juridictionnelle et écologique au sein des paysages. Le projet prévoit aussi la promotion et la mise en œuvre des modèles de valorisation des ressources naturelles, le renforcement des capacités de gestion et l’autonomisation des associations, groupes d’usagers et ONG locales.
Selon le coordonnateur régional dudit projet, Dr Mallé Diagana, a relevé l’importance de ce projet. A l’entendre, l’objectif du fonds de subvention est de mobiliser les parties prenantes des paysages prioritaires de conservation identifiés en faveur de la protection, la restauration et la revalorisation des paysages de mangroves de façon à pérenniser les fonctions et services qu’ils procurent dans une perspective de résilience des communautés qui en dépendent, en particulier face aux impacts du changement climatique.
Le directeur exécutif d’Agbo-Zegue , Gaglo Kokou John a rappelé les objectifs qui sous-tendent la rencontre notamment d’amener les acteurs communautaires de développement à s’imprégner et à s’approprier le projet en vue d’œuvrer pour sa réussite. Il a signifié que le Togo a 115,70 hectares de mangroves exhortant les communautés à augmenter cette superficie à travers des projets de reboisement.

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