Nairobi, 01/11/2020 (MAP), Le président kényan Uhuru Kenyatta a promis de lutter «impitoyablement» contre la corruption au sein du ministère de la Santé, en menaçant de poursuites judiciaires ceux qui osent voler ou usurper les fonds de la Caisse nationale d’assurance-hospitalisation (NHIF).
«Nous avons maintenant la possibilité de résoudre le problème une fois pour toutes. Si ceux qui sont mandatés pour gérer ces fonds ne le font pas avec soin et prudence, ils le regretteront pour le reste de leur vie», a-t-il averti lors du lancement, samedi à Mombasa, de l’enregistrement biométrique d’un million d’indigents dans le programme de couverture sanitaire universelle (CSU).
«J’exhorte la NHIF à veiller à ce que les fonds précieux engagés à sa garde par les abonnés et les partisans soient utilisés avec la plus grande transparence et responsabilité», a déclaré M. Kenyatta, appelant le ministère de la Santé et le procureur général à accélérer la législation qui codifiera les réformes juridiques et favorisera la viabilité du fonds.
Le président a expliqué que ces fonds permettraient aux Kenyans d’accéder aux services de santé essentiels à un faible coût.
Le forfait couvre les services ambulatoires et hospitaliers, la gestion des maladies transmissibles et non transmissibles, la maternité, la dialyse, la radiologie, la santé mentale, les chirurgies mineures et majeures, la réadaptation en toxicomanie, les services d’urgence et le traitement du cancer et d’autres à un coût annuel de 6.000 shillings (environ 60 dollars) par famille.