Libreville, 10 Novembre (AGP) – Célébrée le 10 novembre de chaque année, la Journée internationale du stagiaire, est à l’initiative de, International coalition for fair Internships (ICFI). Ce qui signifie en français, la Coalition internationale pour des stages équitables, créée en 2006. Elle a pour but, d’informer et attirer l’attention générale sur les conditions de travail des stagiaires, mais également, sur les dérives et les abus dont certaines entreprises se rendent responsables.
Passage obligatoire pour bon nombre d’étudiants. Le stage représente la toute première expérience dans un domaine d’activité bien précis pour conduire à l’obtention de l’emploi en entreprise. C’est une formation pratique dans une entreprise, pour mettre en application la théorie reçue à l’école. C’est très souvent la méthode la plus courante pour être employé.
Ainsi, cette journée est observée chaque 10 novembre, afin de souligner l’importance des stages chez les personnes fraichement diplômées ou étudiants qui sont à la recherche d’un emploi ou de compétences. À partir du moment où il est admis en stage dans une entreprise, le stagiaire devient officiellement employé de l’entreprise en cours de formation pour l’emploi pour lequel il a été admis.
Au Gabon, cette journée ne trouve pas vraiment son sens, dans la mesure où la question des droits des stagiaires et de l’insertion professionnelle se pose avec acuité. L’univers de ses jeunes gens à la découverte du monde professionnel est souvent parsemé d’embûches et de désillusions variés qui peuvent contraindre l’expérience. Au lieu de la rendre plus enrichissante et avantageuse, elle devient décevante et néfaste.
Quelque fois même, les stagiaires sont victimes de plusieurs sortes d’harcèlements par les employeurs dans certaines entreprises. Vous accordez au patron ce dont il vous demande, il vous offre, une meilleure visibilité si non vous passez de stagiaire à un employé sous contrat. Malheureusement, bon nombre de jeunes stagiaires refusent souvent de se prêter à ce jeu. De là, intervient la marginalisation. Certains sont privatisés d’autres non.
C’est dans cette perspective que nait cette journée, qui doit être une occasion pour les employeurs de mettre en lumière la valeur ajoutée des stagiaires dans leur entreprise.