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DES ACTEURS ONT ECHANGE SUR LEUR RESPONSAILTE DANS L’ENCADREMENT DES APPRENANTS


  21 Novembre      30        Société (44865),

 

Lomé, le 20 nov. (ATOP) – Les acteurs éducatifs ont échangé, le vendredi 20 novembre à Lomé, sur : « rôle et responsabilité des acteurs de l’éducation dans l’encadrement des apprenants en période d’état d’urgence sanitaire lié à la COVID- 19 ».
Cette journée de réflexion est à l’actif de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) et entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant, observée chaque 20 novembre. Elle a réuni une cinquantaine de participants issus du ministère des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, le corps enseignant, la fédération des parents d’élèves ainsi que des représentants des organisations intervenant dans la défense des droits de l’enfant.
L’objectif est de contribuer à un meilleur encadrement des apprenants en cette période d’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de la COVID -19. Spécifiquement, il s’agit d’attirer l’attention de ces acteurs sur les conséquences de ce fléau sur le secteur éducatif et de les amener à assumer leurs responsabilités dans l’encadrement des enfants et adolescents.
Les discussions ont été axées sur l’impact de la crise sanitaire liée à la COVID-19 sur le secteur de l’éducation, l’exercice de l’autorité parentale et l’apport des parents d’élèves dans l’encadrement des élèves dans ce contexte de crise sanitaire. Il y ressort que la COVID-19 a perturbé le bon déroulement de l’année scolaire 2019-2020 et contraint le secteur de l’éducation à revoir son agenda et ses prévisions. Quant à l’encadrement des apprenants, il revient aux enseignants de veiller au respect des mesures barrières pour préserver les efforts du gouvernement. Les parents d’élèves ont pour responsabilité d’accompagner le corps enseignant dans l’éducation des enfants, de surveiller leur état de santé avant et après des classes et de les rappeler à observer les gestes barrières.
Le représentant du ministre des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Lawson Boèvi Dodzi s’est réjoui du choix de la cible car la survie du monde scolaire en cette période est l’une des préoccupations majeures. Il a rappelé quelques initiatives prises par son département pour éviter aux acteurs éducatifs la contamination à la COVID -19.
Il s’agit entre autres de la formation du personnel d’encadrement pédagogique et les chefs d’établissements scolaires et centres de formation professionnelles sur la gestion des établissements dans le contexte de la crise sanitaire, l’élaboration d’un protocole sanitaire rappelant à tous les acteurs leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre la pandémie, la dotation des établissements scolaires de dispositifs de lave-mains, de gel hydrologique et des cache-nez.
Le représentant de la présidente de la CNDH, Sronvie Yaovi a fait savoir que selon les Nations unies, 75 millions d’enfants âgés de 3 à 18 ans vivant dans 35 pays touchés par des crises ont besoin de soutien éducatif. « Si l’on veut atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) 4 qui est d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, chaque acteur de l’éducation devra jouer sa partition », a-t-il dit. Il a émis le vœu qu’au sortir de cette rencontre, les participants s’investissent davantage pour surmonter cette crise afin de permettre aux apprenants de jouir pleinement de leur droit à l’éducation. La journée internationale des droits de l’enfant vise à mettre en œuvre la convention internationale des droits de l’enfant, signée le 20 novembre 1989. Cette convention définit les droits de l’enfant comprenant le droit à la vie, à la santé, à l’éducation ainsi que le droit à une vie de famille, le droit à être protéger de la violence et de la discrimination et le droit à se faire entendre. Le Togo a ratifié cette convention le 1er août 1990 et a pris des dispositions pour son application.

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