Dakar, 25 nov (APS) – Les hôpitaux sénégalais doivent se mettre à niveau, pour se préparer à l’avènement de la transplantation d’organes au Sénégal, a exhorté mercredi le professeur El Hadji Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).
« Ce que le Conseil souhaite, c’est qu’il y ait le maximum d’hôpitaux puisqu’il n’y a pas de limitation particulière. Si nous avons trois hôpitaux à Dakar, ce serait très bien. Chaque hôpital doit se mettre à niveau », a souligné le professeur Kâ, en marge d’un atelier de validation du plan de communication du CNDT, organisé à Dakar.
Selon lui, « chaque hôpital va être évalué en termes de ressources humaines, d’infrastructures, pour voir s’il est apte à faire de la transplantation’’.
Il signale toutefois n’avoir à ce jour reçu ’’aucune demande d’agrément émanant des hôpitaux qui ont déjà le référentiel’’. Malgré tout, les hôpitaux sont en train de se mettre à niveau, car « il y a des exigences en termes d’infrastructures, de ressources humaines et d’organisation interne », a-t-il souligné.
’’Le CNDT ne fait pas la transplantation, il est l’organe de régulation, c’est aux hôpitaux agréés de le faire’’, a-t-il précisé, rappelant à ce propos l’arrêté relatif à l’agrément, signé depuis quatre mois.
Il indique que les hôpitaux qui veulent faire de la transplantation doivent soumettre leur dossier, annonçant que « la transplantation rénale se fera le plutôt possible’’.
Il est revenu sur les conditions de dons d’organes au Sénégal, précisant que « la transplantation concerne le donneur vivant » et porte uniquement sur le rein.
Il a déclaré qu’après la réception des dossiers des hôpitaux, le CNDT enverra des évaluateurs externes « selon le référentiel défini ».
Il a informé que les membres du Conseil ont rencontré il y a un mois tous leurs directeurs, pour leur exposer le référentiel.
’’Le problème ce n’est pas de commencer, mais c’est la pérennité de l’action de la transplantation’’, a-t-il fait remarquer, soulignant qu’une fois octroyé, l’agréément sera renouvelé tous les deux ans.