Abidjan, 25 nov 2020 (AIP)- L’Organisation des Nations-unies a déclaré mercredi 25 novembre 2020 que les violences aux femmes et aux filles, constituent une pandémie qui se développe parallèlement à la crise de la COVID-19, et dont l’arrêt nécessite effort collectif mondial, lors de la célébration de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence contre les Femmes.
À mesure que les pays mettaient en œuvre des mesures de confinement pour arrêter la propagation du coronavirus, la violence à l’égard des femmes, surtout celle se produisant à domicile, s’est amplifiée. Dans certains pays, les appels aux lignes d’assistance ont été multipliés par cinq. Les abris contre la violence domestique et l’assistance téléphonique ont atteint leur capacité maximale, note un communiqué de l’organisation.
Davantage doit être fait pour donner la priorité à la lutte contre la violence perpétrée à l’encontre des femmes dans la riposte contre la Covid-19 et les efforts de relèvement, indique l’organisme.
Cette célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes correspond à la trentième édition mondiale de la célébration des seize jours d’activismes pour la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) qui démarre ce mercredi 25 novembre pour s’achever jeudi 10 décembre, autour du thème mondial « Orangez le monde : Financez, intervenez, prévenez, collectez ! ».
Pour ces 16 jour d’activisme contre les violences faite aux femmes, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres lancé la campagne Tous UNiS, d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes.
Aussi, ONU Femmes s’est engagée à amplifier l’appel lancé en faveur d’une action mondiale à faveur des femmes victimes de violences. Cette action vise à combler les manques en matière de financement, à assurer la fourniture des services essentiels aux survivantes de la violence pendant la crise de la COVID-19, à concentrer les efforts sur la prévention et à recueillir des données qui sont capables d’améliorer des services d’aide vitale aux femmes et aux filles.