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Ghana/Présidentielle : Fermeture des bureaux de vote


  7 Décembre      58        Politique (25313),

 

Accra- Les bureaux de vote au Ghana ont commencé à fermer, lundi à 17H00 (GMT et locale), bouclant ainsi le scrutin présidentiel et législatif couplé dans ce pays ouest-africain.

Les électeurs en âge de voter ont ainsi pu se rendre dans quelque 38.000 bureaux de vote. Outre le président du pays, ils devront élire leurs 275 députés.

L’élection présidentielle devrait départager deux cadors de la scène politique locale : le président sortant Nana Akufo-Addo, 76 ans, qui brigue un deuxième mandat et son prédécesseur et éternel rival, John Mahama, 62 ans.

Ce scrutin est serré entre les deux principaux candidats qui n’en sont pas d’ailleurs à leur premier duel. En 2012 et en 2016, ils s’étaient déjà affrontés et chacun d’eux a remporté l’un des deux scrutins sur des scores étriqués. En 2012, Mahama était sorti victorieux avec 50,7% des voix alors qu’en 2016, Akufo-Addo a remporté le scrutin avec 53,8% des suffrages.

Outre ces deux candidats, onze autres prétendants, dont trois femmes, lorgnent le fauteuil présidentiel. Ils devront en effet convaincre un collège électoral composé de 17 millions d’électeurs et dont plus de la moitié a moins de 35 ans.

La veuve du défunt ancien président Jerry John Rawlings, Nana Konadu Agyman Rawlings, s’est aussi présentée. Elle est soutenue par son parti, le National democratic party.

Marquant leur volonté de favoriser les conditions d’un scrutin apaisé, Nana Akufo-Addo, candidat du Nouveau Parti Patriotique (NPP) et John Mahama, leader du Congrès national démocratique (NDC, opposition), ont signé vendredi un « pacte de paix » stipulant essentiellement le rejet de toute violence électorale le jour du scrutin et après la proclamation des résultats.

Des pactes similaires ont déjà été signés avant les élections présidentielle et législatives de 2012 et 2016 mais nouveauté du dernier pacte : les deux candidats ont promis d’éradiquer la présence de « vigilantes », jeunes soudoyés par des acteurs politiques pour empêcher les électeurs à aller aux bureaux de vote.

Dans le cadre des législatives, vingt-sept partis ainsi que des candidats indépendants se disputent les 275 sièges. Ce scrutin est le huitième depuis le retour du multipartisme en 1992, sous la présidence de Jerry John Rawlings.

Pour cette élection, des enquêtes pré-électorales font ressortir que le chômage, les infrastructures, l’éducation et la santé sont les principales préoccupations des Ghanéens.

A l’effet de sécuriser le scrutin, ce sont plus de 62.000 membres des forces publiques qui devraient être mobilisés à travers le pays, selon la police ghanéenne.

L’élection de lundi intervient alors que la crise économique consécutive au nouveau coronavirus a fortement affecté le pays, dont la croissance devrait se situer à 0,9 % en 2020 (estimations du FMI), soit le taux le plus bas depuis plus de 30 ans.

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