Brazzaville, 09 Décembre (ACI) – Le plan national de la promotion des investissements présentant le potentiel du secteur agricole congolais, de la pêche, du tourisme, de la filière forestière, de l’économie et des atouts institutionnels et humains, a été adopté par les partenaires publics et privés .
La stratégie nationale de la promotion des investissements permettra d’assurer le développement des investissements domestiques et une attractivité durable du pays pour les investissements directs étrangers (Ide).
Cette stratégie montre les efforts du gouvernement dans l’amélioration du climat des affaires. Celle-ci, s’inscrivant dans le cadre des projets Padec et Pacigof est financée respectivement par la Banque mondiale (Bm) et la Banque africaine de développement (Bad).
Ce document d’une centaine de pages, conforme aux standards internationaux et aligné dans les meilleures pratiques en matière d’investissements, définit une vision claire de la promotion des investissements au Congo avec un certain nombre d’actions planifiés à court et à moyen termes. Il donne les stratégies de procéder à la facilitation, à la génération et à la rétention des investissements pour accroître le volume d’investissements au Congo.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de l’Économie, de l’industrie et du portefeuille public, M. Raymond Dirat, a indiqué qu’avec la crise sanitaire de la Covid-19 et la baisse des cours du pétrole, il est nécessaire pour le pays de se doter d’un instrument de mise en œuvre méthodique des activités de promotion d’investissements, afin d’attirer des investissements étrangers pour renouer avec la croissance.
«Entre 2016-2020, le taux de croissance du Congo se situe en moyenne annuelle à -4,12%, et, l’investissement privé (entreprises et ménages) est de -4,36%, alors que la contribution du secteur privé formel à l’emploi est estimée à 30%. Ces chiffres un peu anciens confirment la faiblesse structurelle du secteur privé congolais», a-t-il expliqué.
M. Dirat a souligné que le secteur privé demeure le principal moteur de croissance économique et son investissement permet aux entrepreneurs de rassembler les moyens nécessaires à l’accroissement de la richesse nationale. Dans ces conditions, a-t-il ajouté, le pays doit adopter des stratégies réalistes et réalisables qui libèrent la croissance.
Pour le coordonnateur des projets d’appui au développement des entreprises et la compétitivité (Padec) et celui d’appui au climat des investissements et à la gouvernance sectorielle forêt/bois (Pacigof), M. Benoît Ngayou, ce plan va contribuer à la réduction de la dépendance de l’économie congolaise au pétrole et entreprendre des pistes de solutions durables, pour fournir plus d’opportunités de travail aux populations et atteindre les objectifs de développement.
A son avis, le Congo connaît un affaiblissement des facteurs de production de son économie, entraînant ainsi des besoins importants en matière de relance économique et de promotion des investissements.
Cet atelier a connu la participation des représentants des ministères, des partenaires privés et de l’Agence pour la promotion des investissements.