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Les nouveaux horaires de travail dans l’administration publique polarisent l’attention de la presse


  10 Décembre      57        Société (45115),

 

Porto-Novo, 10 déc. (ABP) – Finis les anciens horaires de travail dans l’administration publique. Désormais et à compter du 1er Janvier 2021 l’administration publique béninoise fonctionnera de 8 heures à 12 heures 30 et de 14 heures à 17 heures. La Nation relaie l’information et inscrit en manchette ‘’Administration publique : De nouveaux Horaires de travail’. Selon le journal, cette décision du conseil, non seulement est porteur d’effets positifs pour l’Administration, mais tient compte des réalités nationales et de l’évolution du contexte sous régional de même qu’elle favorisera une meilleure vie de famille. Pour Matin Libre, le gouvernement n’a fait que déplacer le problème. Il va plus loin dans son analyse et se demande si ce réaménagement concerne aussi les écoles.
En dehors des horaires de travail dans l’administration publique, les conditions d’octroi des microcrédits ont connu aussi de réaménagement. Ces améliorations concernent entre autres, indique le quotidien du service public, le reversement intégral des frais de retrait payés par l’Etat au titre du microcrédit aux opérateurs de téléphonie mobile et la commission de transfert de compte à compte. Toute chose qui simplifie les procédures d’octroi des produits ‘’Alafia’’.
Les casiers judiciaires également ont connu d’innovation dans leur procédure de délivrance. Hélène Achoukè Codjia, directrice générale du centre national de casier judiciaire est montée au créneau au cours d’une conférence de presse où elle a, selon le journal rassuré de la simplicité de la procédure d’obtention en ligne pour un coût fixé à 2050 francs. Désormais sont classés au passé toutes les tracasseries et heurts rencontrés au cours de la demande de casiers judiciaires.
Cependant, connaitrons des heurts avec la justice, tous ceux qui s’entêteront à faire de la pollution sonore au cours de cette période de fin d’année. Le procureur Mario Mètonou n’y est pas allé de mille manières pour prévenir les potentiels auteurs. La Nation rapporte dans ses colonnes les propos du juge qui indique que les personnes qui se retrouveraient dans une telle situation encourent des peines financières allant jusqu’à cinq cent mille francs (500.000) et des peines privatives pouvant atteindre 30 jours.
Pour les présidents d’institutions, les membres des hautes cours de justices, des professeurs d’université et les juristes de haut niveau, une journée aura suffi pour réfléchir sur la responsabilité civile et pénale des membres de l’Exécutif devant les juridictions nationales francophones et pour trouver des solutions à l’opérationnalisation des hautes cours.
Le Groupe national de réponse électorale (Gnre) œuvre aussi de son coté à trouver des solutions ? Mais cette fois-ci pour une élection présidentielle sans écueils en 2021. Claire Houngan Ayémonna et les siens, face à la presse, ont fait des recommandations tant à l’endroit du président Patrice Talon qu’à l’endroit des autres parties prenantes.
Le président de la République s’est rendu à Ouidah pas avec le Gnre mais dans le cadre de sa tournée de reddition de comptes. Dans la cité des kpassè, après avoir pris acte des satisfactions et des doléances, il a rassuré ses compatriotes de son intention de faire du Bénin et en particulier de Ouidah une grande destination touristique. A cet effet, le chef de l’Etat, signale le journal, a déclaré à qui veut l’entendre que le pays ne permettra plus que quelqu’un, par son incompétence et sa mauvaise volonté nous ramène en arrière.
Ce message parviendra un peu tard aux oreilles de Georges Bada, ex-maire d’Abomey-Calavi dont les ennuis judiciaires ne font que commencer. « Matin libre », se référant à une publication sur sa page Facebook de l’expert en décentralisation et ancien conseiller communal à Abomey-Calavi, Claude Djankaki, nous apprend que c’est l’exécution d’une décision de justice datant des périodes révolutionnaires, à laquelle ses prédécesseurs ont toujours refusé de donner suite, soupçonnant une mafia foncière, qui a logé le maire derrière les barreaux.
Il n’en faudra pas plus à Jean Baptiste Elias, président du front des organisations nationales de lutte contre la corruption pour dire que la lutte contre la corruption est une course de relais. L’ardant lutteur contre la corruption dans une interview accordée à « Matin libre » en arrive à la conclusion que le Bénin a atteint un niveau intéressant dans le cadre de cette lutte mais que l’on peut toujours mieux faire.

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