Lubumbashi, 11 décembre 2020 (ACP).- Les graves violations des Droits de l’homme commises en RDC ne doivent pas rester impunies, a indiqué Dr Denis Mukwege, au cours d’une conférence organisée jeudi par l’Institut de recherche des Droits de l’homme (IRDH) en partenariat avec Habari RDC, l’université nouveaux horizons (UNH), le magazine renaissance Afrique et le comité international de la croix rouge à l’université nouveaux horizons à Lubumbashi.
Le prix Nobel de la paix 2018 a, dans son intervention par vidéoconférence à partir de Bukavu, émis les vœux de voir tous les Congolais mobilisés pour faire un plaidoyer afin d’avoir un tribunal pénal international pour la RDC et solliciter des mécanismes non judiciaires à des réparations envers les victimes de ces violations.
Le directeur de l’IRDH, Me Hubert Tshiswaka Masoka a, à cette occasion, présenté la cartographie de ces graves violations des Droits de l’homme et du Droit international humanitaire en RDC, contenu dans le rapport Mapping des Nations Unies.
Il a fait savoir que les options émises au cours de la tenue de cette conférence doivent être transmises aux autorités qui décident du sort des Congolais au niveau national, sous régional et international.
Cette conférence était axée sous le thème : « Quid des graves violations des Droits de l’homme et du Droit international humanitaire commises en RDC, entre 1993 et 2003, documentées par le rapport Mapping des Nations unies ».
Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis jusqu’à la mort
Le recteur de l’Université nouveaux horizons (UNH) de Lubumbashi, le Pr Takizala Masoso a souligné la nécessité de voir tous les auteurs des crimes commis contre l’humanité en RDC être poursuivis jusqu’au bout afin de rendre compte de tous les méfaits.
Il a invité les participants à la conscience afin d’arracher et obtenir la liberté. Car, selon lui, personne à part les Congolais, ne peut donner la liberté à toute la population congolaise.
Cette conférence rappelle-t-on, coïncide avec la célébration du 72èmeanniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme.