Lomé, 14 déc. (ATOP) – Le Forum togolais de la société civile pour le développement (FTSCD) a organisé une causerie-débat sur « Les jeunes et le Pacte international relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels (PIDESC) » à l’intention des élèves de l’Ecole privée « Mandela », le samedi 12 décembre à Lomé.
Cette manifestation entre dans la célébration en différée de la journée internationale des droits de l’Homme observée 10 décembre de chaque année. Elle a pour but d’amener les élèves ou la jeunesse à s’approprier le contenu du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, afin qu’ils puissent défendre leurs droits.
La causerie- débat a été animée par le secrétaire général de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), Narteh-Messan Komlan Blaise. Celui-ci a entretenu les jeunes sur le PIDESC, ses origines ainsi que l’importance des droits économiques, sociaux et culturels.
Pour M. Narteh-Messan, les droits économiques, sociaux et culturels sont des droits humains essentiels à une vie digne et libre et qui sont liés au travail, à la sécurité, à la santé, à l’éducation, à l’alimentation, à l’eau, au logement, à un environnement sain et à la culture. Il a précisé que les droits humains constituent un cadre commun de valeurs universellement reconnues et qu’ils établissent l’obligation qui revient aux Etats d’agir d’une certaine manière ou de renoncer à certains actes. L’orateur a rappelé que le PIDESC a été voté en 1966 par l’Assemblée générale des Nations unies et ratifié par plus de 160 Etats.
Le directeur exécutif du FTSCD, Ple Kérim a souligné que les jeunes doivent connaitre ces droits, afin qu’ils puissent défendre le pays à l’avenir, puisqu’étant la relève de demain. « La Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) adoptée unanimement par l’Assemblée générale de l’ONU en 1948, pose les premiers jalons de la reconnaissance de ces droits. Cependant cette déclaration n’ayant aucune force obligatoire, les Etats membres des Nations Unies ont décidé de créer un acte qui obligerait tous les Etats à respecter et mettre en œuvre les droits déclarés en 1948 », dit-il. M. Ple a invité la jeunesse à connaitre ces droits, à les respecter pour affronter les défis qui les attendent, puisqu’ils seront appelés à conduire la destinée de la nation.