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DES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE EN FORMATION


  17 Décembre      60        Société (44862),

 

Lomé, 17 déc. (ATOP) – Les ponts focaux nationaux prennent part, les 16 et 17 décembre à Lomé, à un atelier de formation sur la procédure d’exemption à la convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes.
Organisée par la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petit calibre (CNLPAL), en collaboration avec la CEDEAO, cette rencontre a réuni des forces de défense et de sécurité et d’autres acteurs concernés. L’objectif est d’amener les Etats membres à comprendre le processus pour leur permettre de se conformer efficacement aux dispositions pertinentes d’exemption de la convention.
Les participants revisiteront de façon globale cet instrumentent régional pour le contrôle de la prolifération des armes. Ils seront édifiés sur les principes clés du transfert d’armes dans la région, la procédure d’exemption et les informations de base à fournir et suivront la présentation des expériences nationales des services de défense et de sécurité au Togo (Forces armées, Police, Gendarme, Douanes, Eaux et Forêts…), ainsi que la mise en œuvre des recommandations des ministres en charges de la défense et de la sécurité sur la procédure d’exemption (mars 2010).
La convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs minutions et autres matériels connexes est entrée en vigueur en septembre 2009. Elle incorpore le principe d’interdiction assortie de possibilité d’exemption, qui s’opère à travers le concept élargi de transferts d’armes et inclut les équipements servant à leur fabrication. Il est même impérativement ajouté la clause d’interdiction absolue de transfert d’armes aux acteurs non étatiques, si ce transfert n’est pas autorisé par l’Etat membre. Les articles 5 et 6 de la convention posent ainsi les conditions, procédures et critères d’exemption ayant trait aux transferts des armes légères et de petit calibre. L’objectif est d’offrir aux Etats membres, dans des conditions particulières, des possibilités d’exemption du principe d’interdiction.
Le directeur général de la gendarmerie nationale, représentant le ministre des Armées, Col. Massina Yotrofei a indiqué qu’en adoptant la convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes, les chefs d’Etat et de gouvernement ont affirmé la primauté du maintien de la paix et de la sécurité comme socle de la politique de la CEDEAO dans les domaines de la défense, de la sécurité et de la promotion de la paix. Le Togo ayant ratifié cette convention, se doit de l’appliquer dans toute sa plénitude. Il aspire à y parvenir en mutualisant ses forces avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre la fabrication et le trafic illicites des armes à feu, en optant pour des approches concertées et résolues, afin de mettre en place des cadres juridiques homogènes, des mécanismes opérationnels fins et efficaces.
Col. Massina a souligné que cette foi en l’avenir se concrétise de jour en jour grâce à la politique sécuritaire impulsée par le président de la république, chef des Armées, Faure Gnassingbé à travers, entre autres, la refondation de l’armée, le quadrillage du nord Togo face aux mouvements terroristes dans la sous-région par l’opération « Koundjoaré » et l’adoption par la représentation nationale de la loi de programmation militaire qui illustre la détermination du pays à combattre l’insécurité sous toutes ses formes. Il a rassuré que le Togo ne ménagera aucun effort, aux côtés des autres Etats de la sous-région, dans la prise en charge effective des préoccupations et défis liés à la prolifération, au trafic illicites des armes à feu et surtout à leur usage inapproprié contre les personnes et les institutions ou au service de la criminalité transnationale organisée.
Pour le représentant résident de la CEDEAO au Togo, Salifou Ousséni, des efforts sont déployés pour garantir une région exempte de conflits. Il a indiqué que la commission de la CEDEAO souhaite exhorter les Etats à continuer de se conformer aux instruments régionaux, continentaux et internationaux et à établir des normes et meilleures pratiques pertinentes. Il a ajouté que l’histoire a montré que le non-respect de ces instruments était à l’origine de nombreuses pertes d’armes signalées en raison de faibles stocks ou de mauvaises installations de stockage. M. Salifou a annoncé que la commission reste déterminer à renforcer et à protéger le caractère sacré de la convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre grâce aux diverses initiatives à venir.
Selon le vice-président de la CNLPAL, Bouraima Inoussa, la dynamique complexe des Armes légères et de petit calibre (ALPC) en Afrique de l’ouest qui mêle insécurité régionale, violence, actes illicites et réseaux criminels, n’arrête d’affecter tous les aspects de la société. Pour lui cet atelier vient en complément des initiatives prises au niveau national pour une meilleure lutte contre la prolifération des armes à feu, car la paix et la sécurité sont les socles essentiels qui nécessitent de pareilles occasions d’échanges et d’actions complémentaires pour espérer un mieux-être des populations.

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