Conakry, 28 déc. (AGP)- En dehors de l’implication des femmes de Mamou dans l’élevage, nombreuses sont celles qui s’intéressent aussi à l’agriculture.
Rencontrée récemment dans sa ferme, Fatoumata Kindy Keita, affiche sa passion pour le maraîchage. Elle a réalisé un domaine d’un (1) hectare qui se situe à Thioukougol dans la sous-préfecture de Soyah située à 15 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou, sur la nationale Mamou-Faranah.
Contrairement à l’année dernière d’où Fatoumata kindy Keita entrepreneure et fondatrice de FAMGUINEE avait cultivé du piment, de l’aubergine et de la tomate, cette année elle s’est focalisée sur la culture du piment.
Pour ce faire, elle explique les techniques culturales pour réaliser un jardin potager : « Tout d’abord, préparer le terrain, Installer une pépinière, après deux (2) mois, quand la pépinière est prête c’est l’ouverture des poquets. On fait l’application de l’engrais organique et minéral s’il faut et maintenant on procède à la transplantation», explique-t-elle.
Pour l’entretien de son jardin, Fatoumata kindy Keita dit qu’elle fait l’arrosage à l’aide d’une motopompe .On dépose en bas, au bord de la rivière. On fixe. On installe les tuyaux d’irrigation et puis on procède à l’arrosage», poursuit Fatoumata kindy Keita
Après avoir travaillé ailleurs durant des années, Fatoumata kindy Keita décide d’occuper le domaine de son papa. « Je prêtais des domaines. Je me suis dit pourquoi ne pas venir occuper le domaine de mon papa. Je suis venue et je me suis installée. J’ai utilisé mes propres frais. Et je me suis associée avec un voisin», dit-elle.
Évoluant sous fonds propre, Fatoumata kindy Keita parle des difficultés qu’elle rencontre : « On a d’énormes difficultés. Non seulement il y a l’emplacement qui est un domaine qui est surélevé. Ce n’est pas un domaine aménagé. Il y a trop de cailloux. Avec la clôture aussi c’est un autre problème. Il y’a les chèvres qui entrent », poursuit-elle.
Comme tout autre entrepreneur, Fatoumata kindy Keita, tend la main à l’État et aux bonnes volontés. « Nous demandons un soutien matériel et financier. Si on a un motoculteur ici ça va beaucoup nous aider à travailler. On peut acheter les intrants, payer la main d’œuvre et acheter des grillages», a-t-elle sollicité.