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La société civile plaide pour l’effectivité de la gratuité des actes pour éradiquer l’apatridie


  30 Décembre      38        Société (44874),

 

Brazzaville, 30 Décembre (ACI) – Les acteurs de la société civile retenus pour la formation sur l’apatridie au Congo, ont recommandé, au gouvernement congolais, de rendre effective la gratuité des actes de naissances, la disponibilité des registres de naissances ainsi que la numérisation des documents d’état civil, afin de les sauvegarder et permettre l’éradication du phénomène d’apatridie.

A l’issue de cette formation tenue du 28 au 29 décembre sur les questions d’apatridie et des déplacés interne, la société civile a été associée dans la lutte contre l’apatridie au Congo où plus de 150.000 personnes sont dépourvues d’actes de naissance, pour mener une large campagne de sensibilisation des populations sur la lutte contre ce fléau mondial.

Justifiant le choix de la société civile, l’administrateur national de protection au Hcr, M. Quentin Geodefroid Banga, a dit au cours de cette conférence sur le thème « l’apatridie et la problématique des déplacées internes en République du Congo » organisée par le Hcr en collaboration avec les ministères impliqués dans le système d’enregistrement de naissances, avoir pensé « informer, sensibiliser et associer la société civile pour nous aider à atteindre un large public».

Les enseignements reçus leur permettront de mieux cerner ces problématiques et les doter d’outils nécessaires afin de mieux relayer l’information. Ces acteurs ont suivi autres communications parmi lesquelles, «le rôle du ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire dans le système d’enregistrement des naissances » et « la situation des personnes déplacées internes en République du Congo».

Cela leur a permis, entre autres, d’identifier les problèmes et proposer quelques recommandations suite aux travaux de groupe basés sur les thèmes « l’Enregistrement de naissances », « Projet de digitalisation du système d’état civil » et « Quelles sont les personnes considérées comme à risque d’apatridie ».

Expliquant ce phénomène, M. Banga, a souligné que l’apatridie est l’état d’un individu qu’aucun Etat ne reconnait comme étant son ressortissant par application de sa législation. Dans sa communication portant sur l’apatridie, il a donné les causes et les conséquences de ce fléau qui touche plus de 10 millions de personnes au monde. Les causes sont multiples dont les faiblesses dues au système d’enregistrement de naissance, la négligence des parents dans la déclaration des naissances et la perte des bornes dans les zones frontalières, a-t-il souligné.

Clôturant cette conférence, le Préfet, directeur général de l’administration du territoire, M. Jacques Essissongo, qui a exposé sur le thème «Le système d’état civil en République du Congo», a rassuré les participants que leurs recommandations seront présentées au ministre de l’intérieur.

A cette occasion, il leur a demandé de relayer à la cité que l’acte original d’état civil, la déclaration de naissance à la maternité, les réquisitions et jugements aux fins de déclaration tardive de naissance sont gratuits, même si le Congo n’a pas encore les cas d’apatridie, mais seulement des cas à risque.

«Le volet apatridie est intimement lié au système d’enregistrement de naissances, si le système d’enregistrement de naissances présente des faiblesses, nous aurons beaucoup de personnes qui vont courir le risque d’apatridie », a-t-il dit, précisant que « le Congo s’est engagé à lutter contre ce phénomène voilà pourquoi la loi actuelle a pris en compte la situation des réfugiés et des personnes déplacées pour corriger les lacunes du code de la famille qui est la loi en vigueur en matière d’état civil».

De ce point de vu, M. Essissongo a formulé le vœu de travailler ensemble avec les médias en vue d’atteindre les coins les plus reculés du pays qui s’est engagé avoir « zéro enfant sans acte de naissance d’ici à 2022 ».

Il a rappelé au

participants que le Congo a déjà ratifié les deux conventions des Nations Unies sur la lutte contre l’apatridie à savoir celles de 1954 et de 1961. Il a remercié, à cet effet, le Hcr qui est un partenaire de longue date, pour son soutien dans cette lutte.

Outre la société civile, le Hcr a formé, entre autres, les magistrats, les agents de la force de l’ordre, et les parlementaires sur les questions liées à l’apatridie. Cette série de formations fait partie de la campagne mondiale #Ibelong pour éradiquer l’apatridie d’ici 2024, rappelle-t-on.

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