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MARIE KHÉMESSE NGOM NDIAYE, SUR LES VACCINS ANTI-COVID : ‘’IL Y AURA LE CONTRÔLE, MALGRÉ L’URGENCE’’


  31 Décembre      106        Société (45046),

 

Dakar, 31 déc (APS) – Le Sénégal fait de son mieux pour disposer de vaccins contre le Covid-19 en mars 2021 et espère que les services compétents pourront conduire les études devant apporter les garanties nécessaires à leur utilisation, a assuré le docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, la directrice générale de la santé.

‘’Ce qu’on évite, c’est de dire qu’il y a urgence et de tâter partout. Nous avons des institutions de contrôle, de régulation et de réglementation, et quelle que soit l’urgence, on va aller vite certes, mais il y a un contrôle qui sera fait par la direction de la pharmacie et du médicament’’, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, à travers la direction de la prévention, a entamé des ‘’pourparlers’’ pour disposer de vaccins d’ici à mars 2021, selon Mme Ndiaye.

Le Sénégal a une longue l’expérience en matière de gestion des épidémies et d’organisation des grandes campagnes de vaccination, avec une trentaine d’antigènes dans le Programme élargi de vaccination (PEV), a-t-elle souligné.

Marie Khémesse Ngom Ndiaye rappelle que le vaccin contre le cancer du col de l’utérus, par exemple, a été introduit dans le PEV au profit des filles.

‘’Nous savons comment introduire un vaccin dans le système. C’est pourquoi dès qu’on a fait état de vaccin contre le Covid-19, on a su ce qu’il fallait faire avec les comités de coordination inter-agences, et nous travaillons en étroite collaboration avec les partenaires (…) pour voir comment s’approvisionner en doses de vaccins’’, a-t-elle expliqué.

La mobilisation des fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins est effective, grâce au ministère des Finances et aux partenaires du Sénégal, a assuré Mme Ndiaye.

‘’Nous sommes en train de voir sous quelle forme le vaccin sera disponible, à quelle température les vaccins seront conservés, et c’est tout cela qui va déterminer le choix du vaccin’’, a-t-elle expliqué, ajoutant que le Sénégal en est encore à la phase des études.

La directrice générale de la santé rappelle que le Sénégal fait partie de l’initiative Covax, un dispositif international mis en place pour la mise au point d’un vaccin contre la Covid-19. Le Covax est dirigé par l’Organisation mondiale (OMS) de la santé et l’Alliance GAVI, de concert avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance et l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

Le Covid-19 n’est pas seulement une maladie affectant une petite partie du globe terrestre, c’est une pandémie de portée mondiale qui a mobilisé l’attention de toutes les firmes pharmaceutiques, a-t-elle souligné, concernant le débat sur la fiabilité des vaccins déjà mis sur le marché.

Ce débat est entretenu par des citoyens et observateurs qui s’étonnent de la rapidité avec laquelle des initiatives de recherche ont abouti à des vaccins contre le Covid-19, en comparaison de certaines maladies pour lesquelles des remèdes ne sont pas encore disponibles, malgré de nombreuses années d’efforts scientifiques.

Marie Khémesse Ngom Ndiaye estime que l’essentiel, ‘’que ce soit court ou long, en termes de recherche, c’est qu’on ait rempli tous les critères pour avoir un bon vaccin’’.

‘’Si tout le monde ne s’y met pas pour avoir un vaccin ou un médicament spécifique pour terrasser cette maladie, c’est tout un système économique qui va tomber’’, a-t-elle averti, estimant que ‘’le vaccin mis sur le marché est fiable mais la confiance n’exclut pas le contrôle’’.

Cette prudence justifie le travail de coordination qui est en train de se faire avec la direction de la prévention pour étudier toutes les modalités d’acquisition, de conservation et de mise en œuvre d’une campagne de vaccination dans les meilleures conditions.

‘’Ce n’est pas un vaccin qui va tomber du ciel et nous surprendre. On ne blâme pas les populations qui n’ont pas compris mais c’est notre rôle, avec les leaders d’opinion, les leaders religieux’’, de persuader les sceptiques d’aller ‘’vers la vaccination, si c’est la seule stratégie pour combattre cette maladie’’, a souligné Mme Ndiaye.

Sur les aspects de la prise en charge de la maladie dans les centres de traitement épidémiologiques, la directrice générale de la santé assure que ‘’tout est aujourd’hui en alerte maximale autour du médicament et des produits de santé’’.

‘’Notre fort, c’est qu’au début de la crise, quand toutes les frontières étaient fermées, le Sénégal avait un stock de sécurité, et nous continuons avec ces prévisions’’, a expliqué Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

Elle note que ‘’le monde traverse une décennie où il y a beaucoup de prévisions en termes de catastrophes, soit des crises sanitaires ou des aléas naturels, mais il n’y a pas de raison d’être angoissé, l’essentiel, c’est de ne pas être surpris mais d’être suffisamment préparés et de surveiller’’.

L’année 2020 a été profondément marquée par l’apparition de la maladie à coronavirus, une pandémie considérée par l’OMS comme ‘’une urgence de santé publique de portée internationale’’, la maladie s’étant propagée dans le monde en quelques mois.

Cette crise sanitaire mondiale était partie de la Chine. Elle a fait son apparition dans la province de Hubei en décembre dernier, avec comme foyer principal Wuhan, capitale de cette province chinoise.

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