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Côte d’Ivoire-AIP/ Focus sur le quota de représentativité des femmes dans les assemblées élues


  5 Janvier      43        Société (44866),

 

Abidjan, 5 jan 2021 (AIP)- Le projet de loi sur le quota de 30% des femmes dans les assemblées élues, adopté en conseil des ministres en mars 2019 puis en octobre 2019 par l’Assemblée nationale en tant qu’une réponse à un déséquilibre sur l’échiquier politique et aussi une amorce de la parité homme-femme dans la société pour certaines organisations, a été relevé lundi 5 janvier 2021 par la Commission électorale indépendante (CEI) dans son communiqué indiquant le début des dépôts de candidature aux élections législatives de mars 2021.

La notion de quota

L’idée de base des mécanismes de quota est de permettre aux femmes d’accéder à des fonctions politiques et de veiller à ce que l’élection de poignée de femmes ne serve pas simplement d’alibi dans la vie politique.

Dans certains pays, les quotas s’appliquent aux minorités régionales, ethniques, linguistiques ou religieuses. Presque tous les systèmes politiques appliquent des quotas géographiques sous une forme ou une autre pour garantir une représentation minimum dans les zones très peuplées et les îles, notamment.

Le constat actuel de la représentativité des femmes

Le tableau actuel de la représentativité des femmes fait ressortir que le gouvernement ivoirien compte sept femmes sur 41 ministres, soit 17,07%, sur 255 députés, l’on compte 29 femmes, soit un pourcentage de 11,37% , 19 femmes sénatrices sur un total de 99 sénateurs, soit un pourcentage de 19,19%, au niveau des maires, l’on décompte 16 femmes maires pour un total de 201 maires, soit un pourcentage de 7,96%, et une seule femme présidente sur 31 régions, soit 3,33%.

La loi sur la représentativité de la femme dans les Assemblées élues et ses effets

Présenté par la ministre en charge de la Femme, Bakayoko-Ly Ramata, le projet de loi relatif à la représentation de la femme dans les assemblées élues a été adopté, le 16 juillet 2019, à l’unanimité des membres présents de la commission des Affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale.

« L’adoption de cette loi va être une avancée historique en Côte d’Ivoire et donnera l’espoir d’atteindre la parité homme- femme », a affirmé Bakayoko-Ly Ramata, à sa sortie de l’hémicycle.

Le projet de loi qui comporte six articles impose pour les scrutins uninominaux ou de listes, un quota minimum de 30% de femmes sur le nombre de candidats présentés. L’article 4 du projet de loi précise que tout parti politique ou groupement politique dont la liste atteint au moins 50% de femmes candidates, lors des scrutins précités bénéficiera d’un financement public supplémentaire.

Le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, Sidi Touré relevait après le conseil des ministre du 6 mars 2019 que ce projet de loi fait obligation à toute liste de respecter l’alternance des sexes de telle sorte que si deux candidatures du même sexe sont inscrites, la 3ème soit d’un autre sexe en vue de permettre à un plus un grand nombre de femmes de participer à la vie politique de la Nation.

Le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) estime pour sa part que la loi permet « à notre pays de faire un pas majeur dans l’amélioration de ses indicateurs en matière de Genre ».

La CEI « garant » de l’application de la loi

« Les partis ou groupements politiques sont tenus de présenter un minimum de 30% de candidatures féminines en rapport avec le nombre total de circonscriptions comportant au moins un siège », énonce un communiqué de la Commission électorale indépendante (CEI) publié lundi 4 janvier 2021 relatif au démarrage des dépôts de candidature pour l’élection législatif du 6 mars 2021.

Les femmes « coachées » pour des candidatures à l’élection législative

La présidente du Groupement des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF), Rachel Gogoua a annoncé le 2 janvier 2021, la formation de 75 candidates, 75 suppléantes et 75 directrices, campagne retenues après délibération.

« Le GOFEHF s’engage à accompagner toutes les femmes dont les candidatures seront validées par la Commission électorale indépendantes (CEI) et prévoit aussi d’aller dans leurs différentes circonscriptions électorales pour des missions de sensibilisation à leur profit ». Le groupement a par ailleurs lancé une invitation à toutes les femmes désireuses d’être candidates et qui sont bien implantées dans leurs circonscriptions électorales à s’inscrire pour la formation.

Des femmes parlementaires et maires ont pris part le 22 décembre 2020 à un atelier sur la loi favorisant la représentation de la femme dans les assemblées élues, pour s’approprier ces textes juridiques et sensibiliser la société civile, les partis politiques en vue de renforcer le leadership féminin et la participation effective des femmes.

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