Rabat, 06/01/2021 -(MAP)- L’Angola s’efforce de contribuer à rétablir la stabilité et la confiance sur le marché pétrolier, non seulement pour les producteurs, mais aussi, à long terme, pour les consommateurs, les investisseurs et l’économie mondiale, a affirmé le ministre angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Azevedo.
S’exprimant par vidéoconférence lors de la 13ème réunion ministérielle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en sa qualité de président en exercice de cette organisation, M. Azevedo a réaffirmé que l’Angola, qui assume la présidence de l’OPEP depuis le 1er janvier 2021, est fier de participer à cet effort de stabilisation du marché pétrolier et de la contribution qu’il apporte aux côtés d’autres États membres.
Il a assuré que son pays poursuivra ses efforts pour stimuler la rentabilité du marché pétrolier, en tenant compte de la situation économique et financière actuelle.
Les activités de recherche et d’évaluation de nouvelles exploitations pétrolières et gazières pour les cinq prochaines années en Angola peuvent confirmer l’existence de réserves estimées à 57 milliards de barils de pétrole, selon un décret présidentiel publié au Journal officiel.
Ces activités de recherche peuvent également révéler l’existence de 27 trillions de pieds cubes de gaz, précise la même source, faisant état de l’adoption de la stratégie d’exploitation des hydrocarbures de l’Angola pour la période 2020-2025.
En 2018, la production d’or noir n’a pas dépassé 1,5 million de barils par jour, son plus bas niveau en plus de dix ans, conséquence de prix faibles et du gel de nouveaux projets. Mais le pays semble décidé à renverser la vapeur en engageant des réformes pour doper ce secteur vital à son économie.
«On entre dans une nouvelle ère» en Angola, deuxième producteur d’or noir d’Afrique sub-saharienne après le Nigeria, s’est réjoui Guido Brusco, vice-président du géant italien ENI pour l’Afrique subsaharienne.