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UN OUVRAGE CONSACRÉ À LA PLACE DES COMMUNICATIONS INTERNATIONALES DANS L’HISTOIRE DES SCIENCES SOCIALES


  12 Janvier      32        Education (7120), Société (45033),

 

Dakar, 12 jan (APS) – Le Sénégalais Ndiaga Loum, professeur titulaire à l’Université du Québec en Outaouais, vient de publier un nouvel ouvrage dans lequel il aborde la place des communications internationales dans l’histoire des sciences sociales.

L’ouvrage intitulé ‘’La communication internationale dans l’univers global des sciences sociales’’’ est publié par JFD Éditions. On y retrouve aussi un ‘’dialogue inédit’’ avec l’ancien Directeur Général de l’UNESCO, le Sénégalais, Ahmadou Makhtar Mbow.

Sur le site de l’UQO, l’auteur rappelle avoir ‘’bénéficié dans le passé de subventions pour étudier le processus de validation de la solidarité numérique dans les champs de la communication, du développement et des relations internationales’’.

’’Mais après 15 années de travaux et des expériences de collaboration avec des organisations dédiées à ces questions, j’ai constaté que rares ou quasi inexistants sont les ouvrages qui posent la problématique de la place des communications internationales dans l’histoire des sciences sociales’’, explique Loum, qui a enseigné au CESTI de Dakar.

Selon lui, ’’il y avait donc ici, d’un point de vue épistémologique et heuristique, un manque à combler’’, ce qui est ‘’le but principal de cet ouvrage’’.

Le professeur Loum souligne qu’après avoir fini ‘’de rédiger 250 pages avec neuf chapitres, un autre constat et un autre questionnement ont resurgi : la première fois dans l’histoire que les États-Unis ont quitté une instance des Nations-Unies, en l’occurrence l’UNESCO, c’était à cause de la communication’’.

L’auteur affirme s’être ‘’demandé pourquoi cela est très peu traité voire oublié dans la littérature scientifique en relations internationales ?’’.

Pour résoudre cette question, Loum s’est absetenu de ’’recourir à des sources secondaires différentes et parfois contradictoires’’.

’’J’ai décidé d’aller à la source directe, interroger un témoin oculaire de ces événements, l’ancien Directeur Général de l’UNESCO de 1974 à 1987, Amadou Mahtar Mbow, concepteur du Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication (NOMIC), qui plus est, initiateur de la première Commission dite McBride sur l’internationalisation des problèmes de communication’’, affirme-t-il.

Le site de l’UQO rapporte que ’’de ces rencontres a émergé l’idée d’un dialogue inédit sur le jeu diplomatique déployé pour inscrire la question du déséquilibre mondial de l’information dans l’agenda de la communauté internationale, les enjeux idéologiques dans un contexte de guerre froide et qui ont contribué quelque part à polluer ce débat sur le nouvel ordre mondial de l’information et de la communication (NOMIC), les pressions exercées par les États-Unis qui ont fini par quitter l’UNESCO, la dimension économique des télécommunications, l’indépendance des experts etc.’’.

Pour l’auteur, il s’agit d’un ouvrage de pès de 300 pages ’’qui constitue un capital scientifique de départ, pour pouvoir élaborer ensuite sur cette matière complexe et dynamique’’.

Juriste, politologue, communicologue, professeur titulaire à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), Ndiaga Loum (Ph.D) est responsable du programme de doctorat en sciences sociales appliquées.

Auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques arbitrées par les pairs, il est le titulaire de la Chaire Senghor de la Francophonie, co-fondateur du Laboratoire PéRICOM (Politiques et régulation interdisciplinaire en communication), membre du comité d’éthique des trois organismes subventionnaires de recherches du gouvernement du Canada (CRSH, CRSNG, IRSC) et du comité de travail sur l’accès aux données gouvernementales par le secteur privé et les organismes à but non lucratif (OBNL) au Québec.

Ses travaux actuels de recherches financés par le CRSH et l’OIF portent sur la régulation politique, éthique et juridique des communications, selon le site de l’UQO, rappelant qu’il a été récipiendaire du Prix d’Excellence Christiane Mélançon en Enseignement (2018).

La même source signale qu’en dehors de ses activités universitaires, Ndiaga Loum est expert en droit international humanitaire, et a, à ce titre, collaboré avec plusieurs organisations à travers le monde (la Commission de l’Union Africaine, Droits et Démocratie, Equitas, le Tribunal Pénal pour l’ex-Yougoslavie etc.).

Il est aussi l’auteur du livre ‘’Les médias sénégalais : l’impossible autonomie’’ (2003), dans lequel il aborde les rapports entre les journalistes et les mondes politique, maraboutique et économique.

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