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Aimée Zébéyoux réconcilie les populations autochtones et allogènes de Téhiri


  18 Janvier      47        Société (44878),

 

Gagnoa, 18 jan 2021 (AIP)- La secrétaire d’Etat auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargée des Droits de l’Homme, Aimée Zébéyoux a entamé, samedi 16 janvier 2021, des négociations de paix entre les communautés autochtones et allogènes du village de Téhiri (32 km de Gagnoa), deux mois après des affrontements interethniques lors du scrutin présidentiel du 31 octobre.

« Certes, il s’agit d’un travail de longue haleine, mais il faut bien pouvoir entamer la médiation », a déclaré Mme Zébéyoux, au sortir d’une rencontre dans la cour de la mosquée au quartier Dioulabougou de Téhiri entre la délégation officielle et trois représentants de chacune des parties en conflits.

Elle a expliqué que son action ne s’inscrit pas dans le cadre d’un jugement, afin de savoir qui des autochtones ou des allogènes a raisons ou tort, mais bien, d’essayer de réconcilier les populations des deux communautés.

Chacun des représentants des populations autochtones et allogènes s’est engagé à collaborer « sincèrement » à un retour à la normalité dans le village, soutenant que « la situation de méfiance » ne pouvait demeurer en état.

La délégation officielle comprenant aussi le corps préfectoral de la région du Gôh a échangé avec une centaine de représentants des populations autochtones sous le préau du village et avec une cinquantaine de représentants des populations allogènes dans la cour de la mosquée.

Le 31 octobre 2020, jour du scrutin présidentiel, une rixe a éclaté entre les populations des deux communautés dans le village au moment du vote. Le bilan fait état de morts, plusieurs  dizaines de blessés, plus de 70 maisons saccagées et/ou incendiées ainsi qu’environ 2 000 hommes, femmes, enfants déplacés dans une dizaine de villages environnants.

(AIP)

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