Brazzaville, 21 Janvier (ACI) – Plusieurs experts nationaux intervenants dans le domaine de l’assainissement ont participé, du 20 au 21 janvier à Brazzaville, à un atelier de formation pour avoir des outils nécessaires au respect des exigences dans la conception des toilettes et du respect de l’environnement.
Cette formation est axée sur la problématique de l’assainissement et de l’approvisionnement en eau potable au Congo Brazzaville : cadre politique légal, légal et institutionnel et sur la gestion de l’Assainissement au Congo : état des lieux.
Cet atelier de renforcement de capacité sur les normes internationales Iso 30500 et Iso 24521 est organisé conjointement par l’Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq), et l’Association sénégalaise de normalisation (Asn).
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre en charge de l’Economie, M. Jean Anaclet Mampassi, a dit que cette formation est très importante car les normes Iso 30500 et Iso 24521, constituent les premières normes dans le secteur de l’assainissement.
L’Iso 30500 établit une norme internationale spécifiant de nouvelles toilettes domestiques non raccordées à l’égout, qui économisent une précieuse quantité d’eau et traitent elles-mêmes les déchets. L’iso 24521, quant à elle, est élaborée pour améliorer l’efficacité et sécuriser la gestion des services d’assainissement existants, a-t-on appris.
De son côté, le directeur général de l’Aconoq, M. Jean Jacques Ngoko Mouyabi, croit que si les experts maîtrisent ces normes, « nous n’aurons plus de problème dus à l’assainissement des excréments, car ces normes sont des nouvelles méthodes de stockage, de collecte, de traitement et de réutilisation des matières fécales».
La présence l’Asn à cette première édition, où prennent part les agents de la mairie, du cadastre et de l’urbanisation, s’explique par le fait que le Sénégal avait été formé par les Américains pour former d’autres pays d’Afrique sur ces normes, a-t-on appris.
Dans un document remis à la presse, 4,5 milliards de personnes n’ont pas accès à de service de base, seulement 28% de la population d’Afrique subsaharienne ont accès à des installations d’assainissement de base et 32% pratiquent encore la défécation à l’air libre.