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Côte d’Ivoire-AIP/ Des pisciculteurs en atelier de formation à Gagnoa


Gagnoa, 28 jan 2021 (AIP)- Un atelier de formation aux techniques de production de poissons de table, réunissant une trentaine de pisciculteurs venus des régions du Goh, Loh-Djiboua, Marahoué et du Haut Sassandra, s’est ouvert mercredi 27 janvier 2021 au centre de formation de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) de Gagnoa.

L’atelier consiste à montrer aux pisciculteurs, les techniques pour améliorer le grossissement de poissons, a indiqué le formateur principal, Dr Kouassi N’Goran Cyril.

Selon Dr Kouassi, le constat sur le terrain montre que les productions piscicoles sont très faibles, parce que les pisciculteurs n’utilisent pas les bonnes technologies, et pis, ils en ignorent même pour la plupart, son existence.

Les bonnes technologies concernent la conception des alevins de bonne qualité, l’utilisation des aliments granulés flottants ainsi que les techniques d’élevage.

L’opportunité de l’atelier est donc d’accroître la capacité de production des pisciculteurs, vu que pour pratiquer un métier, il faut connaître les techniques, avoir la technologie, afin de produire mieux, a expliqué le directeur régional des Ressources animales et halieutiques, Akossi Louis, à l’ouverture de la séance.

Il a déploré le fait que malgré une façade maritime de 500 km et une dizaine de fleuves et lacs importants, la Côte d’Ivoire n’e soit pas encore autosuffisante en poissons. Sur une consommation annuelle de 650 000 tonnes de poissons, le pays produit environ 100 000 tonnes dont seulement 4% provient de la pisciculture, a noté le directeur régional.

Pour satisfaire à ces besoins, la Banque africaine de développement (BAD), dans son programme « Nourrir l’Afrique », a initié le projet de développement des Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT). Sa composante aquaculture vise à atteindre 1,15 million d’acteurs de la chaîne de valeur de l’aquaculture dans dix pays africains d’ici trois ans.

Cette politique comprend la diffusion et l’amélioration des technologies aquacoles à travers l’Afrique, afin d’accroître la productivité et les revenus des pisciculteurs, d’augmenter la consommation de protéines de poisson et d’améliorer la durabilité dans toute la chaîne de valeur de l’aquaculture.

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