Dakar, 06/02/2021 (MAP)- Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 06 février :
Gabon :
— Depuis octobre dernier, le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), d’autres organisations non gouvernementales (ONG) et les communautés locales, tirent la sonnette d’alarme quant aux pollutions à grande échelle de la compagnie pétrolière Perenco, à Etimboué dans la province de l’Ogooué-Maritime (ouest), rapporte +Gabonreview+.
Selon eux, les déversements d’hydrocarbures issus des sites de production pétrolière sont réguliers et empoisonnent les cours d’eau, l’air et les terres. A l’origine de cet état de fait, assurent ces ONG, la vétusté et le manque d’entretien des installations de la compagnie pétrolière.
Cameroun :
— Le Cameroun est classé 4ème diversité floristique et compte 5ème diversité faunique en Afrique avec 92% des écosystèmes du continent, selon un rapport réalisé dans le cadre du processus d’évaluation national de la biodiversité et des services écosystémiques (BES).
Ce rapporte a été présenté lors d’un atelier, organisé récemment à Yaoundé à l’initiative du Fonds mondial pour la nature (WWF), rapporte le site d’information +Camerounactu+.
Selon le rapport, le taux de déforestation annuel est de 0,14% avec des superficies forestières qui sont passées de 22,5 millions d’hectares en 1975 à 19,5 millions en 2005, soit une perte annuelle de 100 000 hectares par an.
PNUE :
— Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a appelé vendredi les pays d’Afrique à adopter une approche écologique post-Covid-19 en accordant la priorité aux investissements contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à stimuler le développement socio-économique indispensable sur le continent.
Intervenant lors d’une conférence de presse virtuelle à Nairobi, le coordinateur régional pour les changements climatiques du Bureau régional pour l’Afrique du PNUE, Richard Munang a estimé que cette approche a le potentiel pour débloquer des opportunités de production de revenus et accélérer la reprise post-COVID-19 tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de jusqu’à 25% à l’horizon 2030.
Le responsable a aussi appelé les pays africains à reconnaître et guider le secteur informel pour faire de l’action climatique une opportunité d’investissement et une source d’actions audacieuses qui libèreront des dividendes sociaux, environnementaux et financiers. combiner leur lutte contre la pandémie de COVID-19 avec leur réponse aux changements climatiques.