AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall MAP Afrique du Sud: Zuma exclu des prochaines élections (Commission électorale) MAP La CAF annonce les dates des finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération MAP Afrique du Sud: 45 morts dans un accident d’autocar au Limpopo APS SENEGAL-ITALIE-TRANSPORTS / ITA Airways va inaugurer en juillet une ligne Rome-Dakar APS SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bonne amélioration des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement (expert) ANP Signature de convention entre le Niger et la Société WAPCO Niger pour un programme de formation de talents à Southwest Petroleum University de Chine

LA CAN DES U20, UN BAROMÈTRE DE LA PLACE DU FOOTBALL EN MAURITANIE (RESPONSABLE)


  22 Février      76        Sport (12592),

 

Nouakchott, 22 fév (APS) – La tenue de la CAN des moins de 20 ans (U20) en Mauritanie, du 14 février au 6 mars, est un baromètre de la place importante que le sport occupe désormais dans le vécu des citoyens mauritaniens, estime le secrétaire permanent du comité d’organisation de cette compétition.

La Mauritanie n’en fait certes pas une ‘’surpriorité, il faut croire que le sport est devenu une donnée importante dans la société mauritanienne. Et croyez-moi, ce n’était pas évident dans un passé très récent’’, a déclaré Youssou Fall.

L’ancien secrétaire général de la CONFEJES, la Conférence des ministres des sports ayant le français en partage, juge cette évolution importante, eu égard aux difficultés rencontrées par les acteurs concernés pour imposer la pratique du sport en Mauritanie.

Youssouf Fall, premier Mauritanien professeur d’éducation physique et sportive dans ce pays en 1976, a rappelé qu’il était difficile pour certains parents de voir leurs enfants porter une tenue de sport à une certaine époque.

Le gouvernement mauritanien a ensuite pris une série de mesures dans les années 2010 pour vulgariser le sport en général, et le football en particulier.

‘’C’était plus facile pour le football parce qu’il était plus simple de convaincre les autorités en raison de la pression des jeunes et des médias’’, a dit M. Fall, soulignant que cela a conduit l’Etat à lancer un programme par lequel un fonds spécial constitué de recettes douanières a été mis à la disposition des acteurs du football, pour le développement de cette discipline.

‘’Cela a permis au football de dérouler son programme d’infrastructures en érigeant une académie et en construisant un siège’’, a-t-il ajouté, précisant que la CAN des U20 était attendue pour booster la pratique du football chez les jeunes.

De même signale-t-il que cette organisation vient après la tenue ‘’d’importantes réunions’’ de la FIFA en Mauritanie.

Youssouf Fall se réjouit d’avoir constaté que les ressources locales aient permis de dérouler ‘’un plan d’organisation qui marche à merveille’’. ‘’Malheureusement avec la Covid-19, il a été décidé de jouer à huis clos’’, a ajouté M. Fall, selon qui la Mauritanie a montré qu’elle dispose des ressources humaines capables de relever ce genre de défi.

‘’Le football mauritanien fait de grandes avancées, les jeunes footballeurs prennent confiance et à côté du basket féminin, le football a lancé sa première sélection féminine’’, a signalé l’ancien secrétaire général de la CONFEJES (2005-2013). Il a aussi relevé pour s’en réjouir la sélection d’une arbitre mauritanienne pour la CAN des moins de 20 ans, en la personne de Mariem Chedad.

Youssouf Fall a rappelé avoir dirigé l’organisation de plusieurs éditions des Jeux de la francophonie dont ceux de 2005 au Niger.

‘’Même si au départ les gens se gaussaient de l’arrivée d’un naar (maure, NDLR), l’ambiance était formidable’’ au sein du siège de la CONFEJES à Dakar, et il y a eu ‘’une forte solidarité’’ à son égard en particulier.

Il dit avoir ‘’bénéficié du soutien et de l’accompagnement du président Abdou Diouf’’, alors secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, et ‘’du ministre Ousmane Paye, un excellent diplomate’’, conseiller spécial de l’ancien président sénégalais à la tête de cette institution intergouvernementale.

Dans la même catégorie